"Ce n’est pas une question simple de savoir comment on voit une radio et comment on voit RTL dans 5 ans. Pour l’anecdote, notre campagne de rentrée est placée sur la thématique "RTL bouge", parce que le monde bouge et le monde médiatique bouge particulièrement vite".
Si on se projette dans les 5 ans à venir, cela nous oblige à revenir sur ce qui s’est passé les 5 dernières années. Cela coïncide au moment où j’ai pris la direction des radios du groupe RTL. Je venais du monde de la télévision, je n’étais pas très au fait des enjeux de la radio et j’ai découvert alors qu’il y avait au moins quatre questions stratégiques :
1°) La radio est-elle un média du passé ou un média d’avenir ? Oui, surtout quand on vient de la télévision.
2°) La transition numérique de la radio était-elle à venir alors qu’on ne parlait que de RNT. On ne parlait que de cela. Je pensais que c’était là son avenir… jusqu’à ce que j’ouvre le dossier.
3°) L’image arrive sur Internet et la question se pose de savoir si la radio qui, ne fait que du son a un avenir ? Un de mes prédécesseurs avait décrété que la radio, c’était le son, donc le site de RTL devait apporter de la valeur ajoutée avec du son. Notre site était essentiellement un site où l’on pouvait réécouter l’antenne. C’était alors une bonne idée marketing, mais au moment où l’image révolutionne le web, se limiter au son, est une stratégie perdante.
4°) Quel avenir pour les radios musicales, particulièrement pour Fun Radio et RTL2. Au moment où des offres délinéarisées du style Deezer ou Spotify arrivent, y a-t-il un avenir pour des radios musicales avec une programmation linéaire ?
L'analyse complète de Christopher Baldelli à lire en intégralité dans le prochain numéro de La Lettre Pro de la Radio.
1°) La radio est-elle un média du passé ou un média d’avenir ? Oui, surtout quand on vient de la télévision.
2°) La transition numérique de la radio était-elle à venir alors qu’on ne parlait que de RNT. On ne parlait que de cela. Je pensais que c’était là son avenir… jusqu’à ce que j’ouvre le dossier.
3°) L’image arrive sur Internet et la question se pose de savoir si la radio qui, ne fait que du son a un avenir ? Un de mes prédécesseurs avait décrété que la radio, c’était le son, donc le site de RTL devait apporter de la valeur ajoutée avec du son. Notre site était essentiellement un site où l’on pouvait réécouter l’antenne. C’était alors une bonne idée marketing, mais au moment où l’image révolutionne le web, se limiter au son, est une stratégie perdante.
4°) Quel avenir pour les radios musicales, particulièrement pour Fun Radio et RTL2. Au moment où des offres délinéarisées du style Deezer ou Spotify arrivent, y a-t-il un avenir pour des radios musicales avec une programmation linéaire ?
L'analyse complète de Christopher Baldelli à lire en intégralité dans le prochain numéro de La Lettre Pro de la Radio.