LLPR – Cet été, quels programmes à l'antenne pour une radio régionale ?
JCV - Sea, Sex and Fun ! Il faut développer un peu d’autres programmes que ceux que l’on a l’habitude de faire. Oui, il faut travailler en short l’été, un peu plus au niveau des programmes. Se faire un peu plus plaisir, travailler avec une tonalité et une couleur différentes. Mais pas trop ! Parce qu’il ne s’agit pas de faire une deuxième radio qui soit complètement l’inverse de celle qu’on fait le reste de l’année. C’est presque la même radio que l’on fait au cours de l’année mais... en short plutôt qu’en pantalon !
JCV - Sea, Sex and Fun ! Il faut développer un peu d’autres programmes que ceux que l’on a l’habitude de faire. Oui, il faut travailler en short l’été, un peu plus au niveau des programmes. Se faire un peu plus plaisir, travailler avec une tonalité et une couleur différentes. Mais pas trop ! Parce qu’il ne s’agit pas de faire une deuxième radio qui soit complètement l’inverse de celle qu’on fait le reste de l’année. C’est presque la même radio que l’on fait au cours de l’année mais... en short plutôt qu’en pantalon !
Alors, il faut faire la part belle à l’info service. Donner envie aux gens de bouger. Il faut les accompagner dans leur nouvel emploi du temps parce que, à ces moments là, les enfants sont en vacances. On aura donc plus de disponibilités ou on en prendra un peu plus. Si on part en vacances, on s’éloigne de la zone où l’on habite mais on aime bien sentir ce p’tit air de vacances y compris en juillet quand on travaille encore ou en août quand on est revenu avant les autres. Ce p’tit air très ouvert où l’on peut encore aller profiter des terrasses, où l’on peut encore aller aux spectacles, assister aux longues soirées d’été, etc. Et ça, une radio locale, qui fait bien son boulot, doit le faire ressentir, doit le donner à entendre et doit explorer tous les champs où les auditeurs peuvent aller s’amuser, aller se divertir, aller se cultiver et découvrir un peu plus encore la région avec une météo plus favorable.
Au niveau de la programmation musicale, j’ai toujours tendance à penser qu’il faut aussi en ajouter un peu plus, il faut lui donner une petite couleur. Il faut que l’on puisse entendre des sons un peu plus caliente. Il faut qu’il y ait quelque chose qui se passe. Il faut aussi ensoleiller son habillage d’antenne pour que, encore une fois, on soit dans le même espace temps que celui de ses auditeurs. Quoi de plus dépriment que d’entendre pendant un jour de congés ou un jour où il fait beau et chaud, le même déroulé que celui d'un mois de novembre ! Non… il faut accompagner l’audience.
Au niveau de la programmation musicale, j’ai toujours tendance à penser qu’il faut aussi en ajouter un peu plus, il faut lui donner une petite couleur. Il faut que l’on puisse entendre des sons un peu plus caliente. Il faut qu’il y ait quelque chose qui se passe. Il faut aussi ensoleiller son habillage d’antenne pour que, encore une fois, on soit dans le même espace temps que celui de ses auditeurs. Quoi de plus dépriment que d’entendre pendant un jour de congés ou un jour où il fait beau et chaud, le même déroulé que celui d'un mois de novembre ! Non… il faut accompagner l’audience.
LLPR - Médialocales 2019 : qui gagne qui perd selon toi ?
JCV - Une chose est sûre, et cela se vérifie lors des Intermédiaires, c'est que la proximité continue d'être cette puissance qui gagne de l'audience, là où partout ailleurs, dans les autres familles de radios, on a plutôt tendance à se tasser un peu, même si, encore une fois, ce n'est pas la Bérézina, et bien la radio reste un média très puissant. Mais encore une fois, la surabondance des offres et la surabondance des concurrences fait qu'il y a un certain immobilisme qui rend les marques, les grandes radios, plus fragiles qu'elles ont pu l'être les années précédentes. Cette année, il y a aura donc une prime à la proximité parce qu'il y a plus d'agilité et plus de pertinence sur les contenus éditoriaux. On y arrive de mieux en mieux, notamment au sein des Indés Radios, on sait bien faire de la radio, on sait la faire avec de bons outils et avec le bon éditorial aussi. Et ça, ça continue de payer, ça va continuer de payer surtout quand on voit le virage digital quelles prennent de plus en plus.
JCV - Une chose est sûre, et cela se vérifie lors des Intermédiaires, c'est que la proximité continue d'être cette puissance qui gagne de l'audience, là où partout ailleurs, dans les autres familles de radios, on a plutôt tendance à se tasser un peu, même si, encore une fois, ce n'est pas la Bérézina, et bien la radio reste un média très puissant. Mais encore une fois, la surabondance des offres et la surabondance des concurrences fait qu'il y a un certain immobilisme qui rend les marques, les grandes radios, plus fragiles qu'elles ont pu l'être les années précédentes. Cette année, il y a aura donc une prime à la proximité parce qu'il y a plus d'agilité et plus de pertinence sur les contenus éditoriaux. On y arrive de mieux en mieux, notamment au sein des Indés Radios, on sait bien faire de la radio, on sait la faire avec de bons outils et avec le bon éditorial aussi. Et ça, ça continue de payer, ça va continuer de payer surtout quand on voit le virage digital quelles prennent de plus en plus.
LLPR - La saison 2019-2020 sera-t-elle toujours placée sous le signe de la proximité ?
JCV - Oui. Sans doute plus encore l’an prochain, qu’elle ne l’a déjà été les saisons précédentes. Allez… Je mets un billet sur la table pour dire que la proximité va continuer à développer de bonnes audiences, en tous cas par récurrence, on va voir la famille des radios de proximité développer ou solidifier ses audiences là où d’autres familles de radios pourraient continuer à s’éroder tout doucement mais s’éroder quand même. Donc, oui, je vois la proximité continuer de gagner de l’audience.
JCV - Oui. Sans doute plus encore l’an prochain, qu’elle ne l’a déjà été les saisons précédentes. Allez… Je mets un billet sur la table pour dire que la proximité va continuer à développer de bonnes audiences, en tous cas par récurrence, on va voir la famille des radios de proximité développer ou solidifier ses audiences là où d’autres familles de radios pourraient continuer à s’éroder tout doucement mais s’éroder quand même. Donc, oui, je vois la proximité continuer de gagner de l’audience.