Le 24 janvier dernier, la direction de l’A2PRL avisait déjà les salariés de la volonté de Lagardère (actionnaire à 100%) de céder l’A2PRL. L’information avait été gardée confidentielle.
Sauf que, devant le peu d’informations des salariés, cette éventualité vient de fuiter : "après avoir consulté les instances représentatives du Groupe Lagardère, et constaté qu’elles n’avaient pas plus d’informations que nous sur le sujet, nous avons réclamé la tenue en urgence d’une réunion avec la direction de l’A2PRL" expliquent les délégués du personnel.
Sauf que, devant le peu d’informations des salariés, cette éventualité vient de fuiter : "après avoir consulté les instances représentatives du Groupe Lagardère, et constaté qu’elles n’avaient pas plus d’informations que nous sur le sujet, nous avons réclamé la tenue en urgence d’une réunion avec la direction de l’A2PRL" expliquent les délégués du personnel.
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Une cession qualifiée de "cession quasi effective". Pour autant, les salariés de l’A2PRL sont dans le flou : "présentation de l’acquéreur, périmètre de ses activités, situation financière, objectif de cette offre de cession et de l’opération pour l’acquéreur, conditions de reprise de notre activité, conditions de réorganisation de notre agence, nature de l’offre… Aucune de ces questions n’a, à ce jour, trouvé de réponse".
Le 19 mars, les délégués du personnel de l’A2PRL ont donc saisi, la représentation salariale de leur groupe, "afin qu’il cesse de bafouer les droits de ses salariés à être informés et consultés sur l’éventualité et les conditions de la cession de leur outil de travail". Cette légitime inquiétude des salariés a laissé place aujourd’hui à "l’indignation, celle d’un personnel qui a bien compris que le Groupe Lagardère a mené sur son dos, une énième opération de restructuration qui ne dit pas son nom…".
Seul souhait des salariés désormais que "le Groupe Lagardère respecte ses obligations, pour garantir l’avenir de notre agence de presse".
Seul souhait des salariés désormais que "le Groupe Lagardère respecte ses obligations, pour garantir l’avenir de notre agence de presse".