Pour le SNRL, le principal enseignement de la dernière 126 000 de Médiamétrie est surtout et d’abord la perte sèche de 250 000 auditeurs par rapport à la même période en 2012. Une information résultant de cette étude qui "n'a été soulignée par personne" indique le syndicat.
Et même si le SNRL en profite pour souligner qu’il se "satisfait du maintien de l'audience globale de la radiodiffusion associative en France" et pour mentionner que "la radiodiffusion de proximité continue d'attirer les auditeurs intéressés par ce qui se passe près de chez eux. C'est également l'autre enseignement à tirer de ces derniers résultats : le besoin de proximité". La forte progression notamment des locales de Radio France en est une belle démonstration.
Et même si le SNRL en profite pour souligner qu’il se "satisfait du maintien de l'audience globale de la radiodiffusion associative en France" et pour mentionner que "la radiodiffusion de proximité continue d'attirer les auditeurs intéressés par ce qui se passe près de chez eux. C'est également l'autre enseignement à tirer de ces derniers résultats : le besoin de proximité". La forte progression notamment des locales de Radio France en est une belle démonstration.
Et le 250 000 auditeurs manquants ?
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Si le SNRL alerte régulièrement les pouvoirs publics, depuis plusieurs années, "sur l'extrême nécessité qu'il y a désormais à moderniser le média radio" le syndicat présidé par Emmanuel Boutterin en profite pour en ajouter une couche et en appelle le gouvernement : "à une prise de position rapide et claire en faveur du déploiement de la Radio Numérique Terrestre (RNT) en France. Il devient aujourd’hui urgent d'offrir de nouvelles perspectives aux auditeurs, une offre gratuite de radios, renouvelée et diversifiée, sur des territoires mieux desservis que ne le permet aujourd'hui la FM".
10 000 emplois en jeu
"La saturation programmée de la bande FM induit inévitablement une sclérose de l'offre et de la dynamique des éditeurs, aux dépends de l'intérêt des auditeurs" martèle le SNRL qui rappelle que le secteur de la radiodiffusion emploie directement plus de 10 000 salariés en France. "Cette position attentiste sur la question de la RNT vont rapidement devenir importantes dans un secteur qui reste jusque-là à peu près épargné par la crise".
Les 250 000 auditeurs manquants attendent probablement l'arrivée de la RNT...
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