Dans ces affaires, les criminels sont des gouvernements, des groupes armés ou des tueurs à gages. Les victimes sont des journalistes, visés en raison de leurs enquêtes sur la corruption, le trafic de drogue ou leurs critiques des autorités. Plus de 90% des crimes commis contre les journalistes ne sont jamais élucidés, et donc jamais punis.
En 10 ans, 800 journalistes ont été tués
Le cas de Nazeeha Saeed est emblématique : alors correspondante au Bahreïn pour la chaîne France 24 et la radio Monte Carlo Doualiya (France Médias Monde), elle a été torturée et battue par la police pour avoir participé à des manifestations pro-démocratiques. Le seul de ses agresseurs qui a été poursuivi a été acquitté.
Reporters sans frontières (RSF) se mobilise pour que justice soit faite dans le cas de Nazeeha, comme dans celui des autres journalistes emprisonnés ou assassinés, et dont les agresseurs ne furent jamais punis.
Reporters sans frontières (RSF) se mobilise pour que justice soit faite dans le cas de Nazeeha, comme dans celui des autres journalistes emprisonnés ou assassinés, et dont les agresseurs ne furent jamais punis.
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Pour mettre fin à l'impunité des crimes contre les journalistes, vous pouvez vous mobiliser en utilisant le hashtag #FightImpunity en vous adressant directement par email ou par tweet aux chefs d’Etat des pays concernés pour demander que justice soit faite dans ces dix affaires emblématiques.
"Nous avons besoin d'un soutien massif et de moyens importants pour faire réagir les gouvernements sur ces cas emblématiques d'impunité" souligne Reporters sans frontières.
"Nous avons besoin d'un soutien massif et de moyens importants pour faire réagir les gouvernements sur ces cas emblématiques d'impunité" souligne Reporters sans frontières.