Plus encore que de nouveaux services, ils souhaitent de plus grandes garanties en matière de protection de leurs données et se montrent de plus en plus préoccupés par la quantité d'informations que les entreprises détiennent sur leur compte ainsi que par la connaissance que les réseaux sociaux retirent de leur usage. Plus de la moitié (57%) des consommateurs français s'opposent totalement aux dispositifs connectés qui mesurent leurs activités, même s'ils facilitent leur quotidien (43% dans le monde). Par ailleurs, 51% d'entre eux sont préoccupés par la quantité d'informations personnelles que les entreprises détiennent sur leur compte (40% dans le monde).
De même, le développement des "fake new" et des informations auto-promotionnelles des marques, influe sur la confiance des Français à l'égard du contenu qu'ils lisent en ligne. Plus de la moitié des Français (53%) estime que la plupart des informations qui circulent sur les médias sociaux ne sont pas fiables. La moitié (50%) s'inquiète même du fait que les réseaux sociaux ne maîtrisent pas l'information qu'elle consulte. Alors que les données personnelles sont souvent cédées en échange d'une promesse de contenu personnalisé, 57% des consommateurs français jugent non pertinentes les publications de contenus de marques sur les réseaux sociaux, contre 32% dans le monde.
Les limites d'un mode de vie trop digital
Bien que très connectés, les Français sont étonnamment méfiants à l'égard des paiements mobiles. Seulement 14% d'entre eux préfèrent payer leurs achats avec leur téléphone mobile, contrairement à la Chine, où ils sont près des deux tiers (64%). Connected Life 2017 révèle également que le niveau d'acceptation des chatbots, de plus en plus utilisés en matière de service client, est globalement faible en Europe (29%, contre 39% au niveau mondial).
En France, 24% des individus se disent prêts à interagir avec ce système de discussion en ligne. Cependant, 42% refusent d'accepter le chatbot comme unique service client et déclarent avoir besoin d'entreprises physiques pour leur offrir un service client hors ligne.
En France, 24% des individus se disent prêts à interagir avec ce système de discussion en ligne. Cependant, 42% refusent d'accepter le chatbot comme unique service client et déclarent avoir besoin d'entreprises physiques pour leur offrir un service client hors ligne.