"Si on voulait envoyer un signal négatif aux acteurs de la cohésion sociale dans l’agglomération de Beauvais, on ne s’y prendrait pas autrement" a expliqué Dominique Guihot à La Lettre Pro de la Radio. Rappelons que Africa n°1 s'est portée candidate, comme une dizaine de radios indépendantes, à l’appel lancé en mars dernier par le Conseil supérieur de l’audiovisuel. "Il faut savoir que la fréquence a été rendue disponible par la disparition d’une radio locale privée dédiée aux populations migrantes et aux quartiers prioritaires. Pour cette raison, Africa n°1 qui cherche à étendre sa zone de diffusion, a entrepris de solliciter les associations locales et les autorités de la ville afin de mesurer l’impact positif d’une candidature" a indiqué le PDG d’Africa n°1.
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"A l’issue de plusieurs rencontres et d’une réunion publique sous l’égide de la Mairie, un dossier a été constitué avec de nombreux soutiens dont celui de la sénatrice-Maire de Beauvais, Madame Caroline Cayeux, par ailleurs Présidente de la Fédération des villes de France. Le Gouvernement n’a pas voulu tenir compte de ces appels des acteurs et des élus locaux. Ironie de l’histoire, ajoute Dominique Guihot, Radio France vient de se faire tancer par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, sur la faible place accordée aux problématiques liées à la cohésion sociale et au vivre ensemble dans son projet à 5 ans".
Africa n°1 regrette enfin le manque de respect pour les éditeurs privés dans cette affaire :"On nous laisse arpenter le terrain, faire des réunions publiques, constituer des dossiers…. On laisse aussi le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel instruire ces dossiers pour annoncer finalement, 10 mois après le lancement de l’appel, une préemption pour Radio France. Le procédé est cavalier. La décision peu propice à conforter la cohésion sociale, dans un moment collectif où chaque geste compte".