Christopher Baldelli réalise un sans faute à la tête des radios du groupe M6. Ici aux Grands Prix CBNews. Photo La Lettre Pro de la Radio
LLPR - RTL reste leader mais très proche de France Inter. Comment analysez-vous cette vague ?
Christopher Baldelli - On voit que le segment des généralistes a connu une progression importante liée à l’actualité. Tout le monde aurait pensé que cette crise allait profiter aux chaines d’info, les radios généralistes en ont largement bénéficié. RTL réalise une belle progression en battant un record absolu sur la part d’audience (PDA) à 13.4 %. Jamais une radio n’avait obtenu un chiffre aussi enlevé depuis que Médiamétrie mesure cet indicateur avec cette méthode. C’est de très loin l’indicateur le plus important pour un média
Christopher Baldelli - On voit que le segment des généralistes a connu une progression importante liée à l’actualité. Tout le monde aurait pensé que cette crise allait profiter aux chaines d’info, les radios généralistes en ont largement bénéficié. RTL réalise une belle progression en battant un record absolu sur la part d’audience (PDA) à 13.4 %. Jamais une radio n’avait obtenu un chiffre aussi enlevé depuis que Médiamétrie mesure cet indicateur avec cette méthode. C’est de très loin l’indicateur le plus important pour un média
LLPR - France Inter vous talonne de 60 000 auditeurs…
CB - Le média radio est très concurrentiel, nous avons déjà été dépassé par une autre radio, NRJ. En radio, rien n’est jamais acquis, c’est donc un vrai défi.
LLPR - Comment voyez-vous la chute d’Europe 1 qui bénéficie d’abord à France Inter ?
CB - Ce n’est globalement, pas une bonne chose pour les généralistes et pour l’équilibre du média que l’une d’entre elle soit dans cette situation. Je souhaite que les audiences d'Europe 1 remontent.
LLPR - Dans la grille de RTL, l’émission "Les Auditeurs ont La Parole" de Pascal Praud (12h/14h) progresse fortement. C’est un format à la RMC qui fonctionne bien. Allez-vous l’étendre ?
CB - C’est une émission ancienne, qui a été lancée avant le format actuel de RMC. On ne copie pas les autres, ce concept a sa place dans la grille mais n’a pas vocation à être plus étendu. Je remarque que l’ensemble de la tranche info entre midi et le début d’après-midi progresse.
LLPR - Un mot des musicales qui souffrent sur cette vague…
CB - Remarquons que RTL2 est la seule musicale à progresser avec 128 000 auditeurs de plus sur un an. Je pense que cette performance est liée aux émissions incarnées notamment la matinale "Le Double Expresso" qui est en forte progression tout comme "Le Drive" mené par Eric Jean Jean. Ce sont de bonnes émissions et je pense qu’il y a encore une marge de progression. Quant à Fun Radio, elle suit la tendance baissière des musicales. Nous sommes plus dans le conjoncturel que dans le structurel.
CB - Le média radio est très concurrentiel, nous avons déjà été dépassé par une autre radio, NRJ. En radio, rien n’est jamais acquis, c’est donc un vrai défi.
LLPR - Comment voyez-vous la chute d’Europe 1 qui bénéficie d’abord à France Inter ?
CB - Ce n’est globalement, pas une bonne chose pour les généralistes et pour l’équilibre du média que l’une d’entre elle soit dans cette situation. Je souhaite que les audiences d'Europe 1 remontent.
LLPR - Dans la grille de RTL, l’émission "Les Auditeurs ont La Parole" de Pascal Praud (12h/14h) progresse fortement. C’est un format à la RMC qui fonctionne bien. Allez-vous l’étendre ?
CB - C’est une émission ancienne, qui a été lancée avant le format actuel de RMC. On ne copie pas les autres, ce concept a sa place dans la grille mais n’a pas vocation à être plus étendu. Je remarque que l’ensemble de la tranche info entre midi et le début d’après-midi progresse.
LLPR - Un mot des musicales qui souffrent sur cette vague…
CB - Remarquons que RTL2 est la seule musicale à progresser avec 128 000 auditeurs de plus sur un an. Je pense que cette performance est liée aux émissions incarnées notamment la matinale "Le Double Expresso" qui est en forte progression tout comme "Le Drive" mené par Eric Jean Jean. Ce sont de bonnes émissions et je pense qu’il y a encore une marge de progression. Quant à Fun Radio, elle suit la tendance baissière des musicales. Nous sommes plus dans le conjoncturel que dans le structurel.