Vaste question… qui en appelle d'autres.
Le diagnostic de votre situtation passera donc par les réponses à ces questions :
- Notre chute est-elle consécutive à un changement de format ?
- Notre chute est-elle due à notre immobilisme pendant que la concurrence se fraie un chemin dans nos lacunes ?
- Notre chute est-elle récente, un événement isolé, ou bien continuelle ?
- Quelles sont les responsabilités éditoriales du Directeur des Programmes ? Et du Directeur de la Musique ? Etc.
J'ai vu un peu partout dans le monde des managers qui insistaient diaboliquement en conservant leur directeur des programmes, alors que la station s'écroulait de sondage en sondage, d'année en année, ne montrant aucun signe de rémission. Dans ce cas, la responsabilité du manager est énorme, et il devrait probablement être débarqué en même temps que son Directeur des Programmes !
J'ai aussi vu des Responsables de Programmes virés au moindre embrun. C'est tout aussi idiot. Votre station vivant dans un univers concurrentiel, vous êtes forcément soumis aux mouvements de vos concurrents. Telle modification de programmation chez eux - alors que rien n'a bougé chez vous - peut avoir des conséquences dramatiques.
Aujourd'hui, le profil du Directeur des Programmes idéal n'est plus d'être un "autiste spécialiste de Selector" comme les années 90 en ont pondu (suivez mon regard). A l'inverse, il s'agit maintenant d'être un personnage à multiples facettes et talents, cultivé, au fait des toutes dernières Best Practices des réseaux sociaux, maîtrisant chaque aspect de sa marque et de la promotion de celle-ci.
Le Directeur des Programmes d'aujourd'hui est plus proche de Seth Godin que d'Orson Welles.
Alors, losrque vous aurez trouvé ce profil idéal, ne le laissez partir que si vraiment vous êtes persuadé qu'il est la cause de vos pertes d'audience. En attendant, donnez-lui tous les outils pour gouverner. Vous n'aurez alors rien à vous reprocher en cas d'échec, et plus qu'à vous féliciter en cas de succès !