Si jusqu’à la fin des années 90, Phare FM à Mulhouse se cherchait encore, l’arrivée de Claude Greder au poste de président a assurément impulsé cette accélération nécessaire sans pour autant en altérer l’esprit fondateur : la station demeure toujours une radio confessionnelle. "Nous avons repensé le projet pour le rendre adapté à l’air du temps" se justifie Claude Greder. "Il a fallu se professionnaliser". Une professionnalisation qui a connu un premier tournant en septembre 2001 avec la validation par le CSA du changement de nom : Radio Phare et devenue Phare FM.
Phare FM est un réseau sans l’être vraiment : "ce sont sept radios indépendantes les unes des autres qui vont dans la même direction et qui évoluent sous la même marque" explique Claude Greder, artisan de cette extension. "Les stations étaient dans le même état que le nôtre. J’ai proposé de bâtir un réseau". Alors, depuis 2007, les sept radios mutualisent leurs forces pour "dégager un projet commun", tout en préservant le caractère local de chacune d’entre elles.
Phare FM est un réseau sans l’être vraiment : "ce sont sept radios indépendantes les unes des autres qui vont dans la même direction et qui évoluent sous la même marque" explique Claude Greder, artisan de cette extension. "Les stations étaient dans le même état que le nôtre. J’ai proposé de bâtir un réseau". Alors, depuis 2007, les sept radios mutualisent leurs forces pour "dégager un projet commun", tout en préservant le caractère local de chacune d’entre elles.
Une arrivée sur la RNT sans abandonner la FM
"Nous ne nous arrêtons pas là… L’envie de s’étendre à l’ensemble du territoire est notre objectif" explique Claude Greder. Pour autant l’équipe de Phare FM a compris que la bande FM n’était pas extensible. Il admet également être arrivé aux limites de ce qu’impose la catégorie A. Phare FM s’est donc engouffrée dans la brèche de la RNT et assure que son développement se fera "naturellement". Porté par l’association UCB France (United Christian Broadcasters France fondée par une partie des radios du groupement), le dossier de candidature a été retenu par le CSA : "c’est une première victoire" souligne Claude Greder. "Nous attendons maintenant la convention que le CSA va nous envoyer. Les coûts de diffusion à Paris correspondent à 24 000 € par an. La question que l’on se pose maintenant est simple : est-ce que ces coûts sont susceptibles d’être revus à la hausse en raison de l’absence de Radio France et des autres grands groupes ? " Si le jeune
réseau ne parvient pas à s’imposer sur la RNT, il a parallèlement "de quoi espérer avec la voie IP" et une possible mise en place d’une équipe locale à Dijon où il a candidaté sur une fréquence laissée vacante par une associative. "Nous prévoyons deux embauches sur place" précise Claude Greder pour qui la structure porteuse se verra fixée sur le sort de son projet avant la fin de cet automne.
réseau ne parvient pas à s’imposer sur la RNT, il a parallèlement "de quoi espérer avec la voie IP" et une possible mise en place d’une équipe locale à Dijon où il a candidaté sur une fréquence laissée vacante par une associative. "Nous prévoyons deux embauches sur place" précise Claude Greder pour qui la structure porteuse se verra fixée sur le sort de son projet avant la fin de cet automne.
Un réseau chrétien sans être religieux
Dans les locaux de Mulhouse, plus de 6 salariés semblent avoir compris le cap à suivre : "nous nous positionnons comme un réseau musical chrétien sans être religieux à l’antenne" précise Claude Greder en martelant que "Phare FM est une radio contemporaine sans être le média d’une église mais d’un esprit". Les autres stations restent connectées à cet objectif grâce à un serveur FTP qui permet de ventiler les productions.
Autre différence : Phare FM a fait le choix de programmer une musique chrétienne contemporaine, très en vogue sur divers continents (Amériques, Afrique anglophone et Océanie), mais pas encore totalement entrée dans les mœurs des auditeurs hexagonaux. Un pari certes risqué mais qui a le mérite de renforcer son message quotidien. Persuadé d’être sur la bonne voie, Claude Greder promet de lancer le tremplin Phare FM en début d’année avec l’édition d’un album en septembre 2013 pour aider les groupes émergeants à produire une musique de qualité. Comme quoi à Phare FM, tout est possible à celui qui croit…
Autre différence : Phare FM a fait le choix de programmer une musique chrétienne contemporaine, très en vogue sur divers continents (Amériques, Afrique anglophone et Océanie), mais pas encore totalement entrée dans les mœurs des auditeurs hexagonaux. Un pari certes risqué mais qui a le mérite de renforcer son message quotidien. Persuadé d’être sur la bonne voie, Claude Greder promet de lancer le tremplin Phare FM en début d’année avec l’édition d’un album en septembre 2013 pour aider les groupes émergeants à produire une musique de qualité. Comme quoi à Phare FM, tout est possible à celui qui croit…
L’ascension de Phare FM
En quelques années, le réseau s’est étendu aux quatre coins de France et en Europe francophone. Phare FM s’écoute à Mulhouse (95.3), aux Portes du Dauphiné en région lyonnaise (107.0), à Grenoble (96.6), à Montauban (92.0), à Louvetôt en Haute-Normandie (94.0), à Haguenau (92.5) et à Mons en Belgique (89.3). La station devrait logiquement arriver prochainement à Dijon. Son dossier de candidature en RNT sur la zone de Paris (allotissement local en catégorie D) vient d’être accepté par le CSA. Le projet est porté par l’association UCB France : "en Suisse et en Allemagne, la RNT est devenue une réalité. Est-ce que la France pourra continuer à dire non ? Je ne le pense pas" admet Claude Greder.