Force est de constater que l'Etat n'a plus les moyens d'entretenir la radio publique dont les coûts ne cessent de progresser. La ministre l'a dit : le volume ne bouge pas mais le spectre d'annonceurs s'élargit. Donc, l'inquiétude ne peut être que relative chez les Privées. Pour autant, et sur sur certaines zones, les annonceurs vont probablement foncer sur les locales de France Bleu. Je pense à France Bleu Creuse, à France Bleu Périgord ou à France Bleu Nord... Des locales qui réalisent de très bons scores d'audience. Donc là, oui, France Bleu entrera directement en frontal avec les Indépendantes notamment.

Avec seulement 2 points d'audience, les radios associatives ont, c'est vrai, une marge de progression aussi grande que la défiance des annonceurs vis-à-vis d'elles, la faute à cette déjà très faible audience... Même en autorisant les A à accéder à un volume supérieur aux actuels 20% de leur C.A., je doute qu'elles puissent y parvenir...
Mais ce que l'on observe aujourd'hui pour le Service Public de la radio pourrait être d'actualité, plus rapidement que l'on pense, pour les A : un FSER moins important à l'avenir et une possibilité de compenser le manque perçu sur le marché publicitaire local.

Bonjour à tous,

Je ne vous rejoins pas dans ce que vous écrivez à propos des A et du 20 % max du CA annuel. Si nous touchons une subvention d'exploitation qui est utilisée pour les emplois, en ce qui concerne HAG' FM, nous nous démenons au quotidien pour espérer toucher une sélective digne de ce nom. La sélective se mérite. Elle n'est pas attribuée aux stations qui ne vont pas à la rencontre des acteurs locaux et qui ne se rendent pas "sur le terrain". Avec 400 interviews et reportages réalisés en 2014 sur notre antenne, c'est toute l'équipe qui s'est mobilisée pour pouvoir espérer 5 à 6000 euros de sélective en 2016 sous condition de fournir des attestations en bonne et due forme. Jetez un œil du côté des critères d'attribution de la sélective, ils ont changé en 2014. Il faut maintenant des points dans les trois premiers pour pouvoir en obtenir dans les trois autres...

Comme toute structure, nous avons des charges mensuelles (URSSAF, Pôle Emploi, SACEM, SPRE etc...) et relever le seuil max de publicité de 20 à 40 % (nous ne demandons pas 100 %) apporterait indéniablement une bouffée d'oxygène à la radio notamment dans le maintien de l'emploi.

Cordialement,

Ludovic