On ne veut pas jouer les Cassandre, mais il y a fort à parier que les radios qui ne feront pas le choix de cette adaptation aux nouveaux usages débuteront sans le savoir un long cycle de ronronnement avec les conséquences qui vont avec. Les modes de consommation de la radio changent, vite. Jamais ils n’ont d’ailleurs évolué aussi rapidement. Et gare à celles et ceux qui ne s’adaptent pas devant l’offensive des podcasts ou devant l’émergence des nombreuses plateformes qui proposent une offre musicale jusqu’ici jamais vue et jamais entendue…
Le champ des possibles est infini. L’horizon presque inconnu. Mais les nouvelles générations semblent prendre une autre direction. Probablement moins formatées à la radio traditionnelle que leurs aînés et prêtes, surtout curieuses, à utiliser de nouveaux outils et à aborder cette nouvelle façon de consommer : où je veux, quand je veux et comme je veux.
Les assistants vocaux ne sont certainement que le début d’une longue histoire. Il faut, coûte que coûte, s’y faire une place. Jouer des coudes et bien plus encore. Le DAB+, l’IP, les flux numériques constituent aussi des leviers de croissance. Il faut y investir, quitte à y laisser quelques plumes ou changer de direction au gré des vents. Mais qui peut affirmer, quand on observe la vitesse à laquelle ces technologies évoluent, que ces nouvelles contrées seront celles où veulent vivre vos auditeurs ?
Cette adaptation des auditeurs aux nouveaux usages doit passer obligatoirement par une adaptation des éditeurs. Une nouvelle façon de penser, d’abord la radio et, ensuite, de la fabriquer. C’est un challenge formidable pour les radios françaises et certainement la promesse de nouveaux formats ou de nouveaux contenus pour les auditeurs.
Dans un monde radiophonique qui bouge toujours, qui tangue parfois, vous devez appareiller pour un grand voyage qui sera ponctué par des escales avec leur lot d’avaries et de belles découvertes. Sans le savoir, dans vos studios, vous êtes les Magellan de la radio. Et l’industrie que vous représentez si brillamment, vieille déjà de près d’un siècle, n’en est encore, soyez-en sûr, qu’à ses tout premiers balbutiements.
Le champ des possibles est infini. L’horizon presque inconnu. Mais les nouvelles générations semblent prendre une autre direction. Probablement moins formatées à la radio traditionnelle que leurs aînés et prêtes, surtout curieuses, à utiliser de nouveaux outils et à aborder cette nouvelle façon de consommer : où je veux, quand je veux et comme je veux.
Les assistants vocaux ne sont certainement que le début d’une longue histoire. Il faut, coûte que coûte, s’y faire une place. Jouer des coudes et bien plus encore. Le DAB+, l’IP, les flux numériques constituent aussi des leviers de croissance. Il faut y investir, quitte à y laisser quelques plumes ou changer de direction au gré des vents. Mais qui peut affirmer, quand on observe la vitesse à laquelle ces technologies évoluent, que ces nouvelles contrées seront celles où veulent vivre vos auditeurs ?
Cette adaptation des auditeurs aux nouveaux usages doit passer obligatoirement par une adaptation des éditeurs. Une nouvelle façon de penser, d’abord la radio et, ensuite, de la fabriquer. C’est un challenge formidable pour les radios françaises et certainement la promesse de nouveaux formats ou de nouveaux contenus pour les auditeurs.
Dans un monde radiophonique qui bouge toujours, qui tangue parfois, vous devez appareiller pour un grand voyage qui sera ponctué par des escales avec leur lot d’avaries et de belles découvertes. Sans le savoir, dans vos studios, vous êtes les Magellan de la radio. Et l’industrie que vous représentez si brillamment, vieille déjà de près d’un siècle, n’en est encore, soyez-en sûr, qu’à ses tout premiers balbutiements.