Instagram, c’est d’abord le réseau social de l’image. Celui de la photographie. C’est donc mal engagé pour un podcasteur qui, lui, produit du son. Et le son ne fait jamais bon ménage avec la photo. Il n’y a pas vraiment d’entre eux. Ceux qui perdent du temps sur Instagram sont à peu près les mêmes que ceux que l’on rencontre sur Pinterest. Ici, on papillonne de photographie en photographie. À la rigueur, on peut se laisser séduire par ce que l’on appelle les Reels. Ce sont des vidéos plutôt drôles, amusantes, parfois didactiques et toujours surprenantes et surtout très courtes mais très chronophages. Ici, comme sur tous les réseaux sociaux, on va vite. Et, le secteur du podcast ne s’inscrit pas franchement dans cette dictature de la vitesse.
Des jeunes internautes sur Instagram
Il y aurait 2 milliards d’utilisateurs d'Instagram derrière Facebook et YouTube. C’est le 4e réseau en France avec 22 millions d’utilisateurs mensuels. Derrière SnapChat, c’est le 2e réseau social en France chez les 15-24 ans. Grosso-modo, le cœur de cible d’Instagram, ce sont les 18-34 ans qui présentent près de 60% des utilisateurs. Dans l’ordre, on passe du temps sur SnapChat, Facebook, TikTok et enfin sur Instagram. Ce n'est pas l’endroit idéal pour écouter du son, un format long. Néanmoins, on peut donner envie à sa communauté d’aller écouter sur un autre support car une fois que l'on est sur Instagram, les possibilités ne sont nombreuses pour "teaser" son podcast.
Il y aurait 2 milliards d’utilisateurs d'Instagram derrière Facebook et YouTube. C’est le 4e réseau en France avec 22 millions d’utilisateurs mensuels. Derrière SnapChat, c’est le 2e réseau social en France chez les 15-24 ans. Grosso-modo, le cœur de cible d’Instagram, ce sont les 18-34 ans qui présentent près de 60% des utilisateurs. Dans l’ordre, on passe du temps sur SnapChat, Facebook, TikTok et enfin sur Instagram. Ce n'est pas l’endroit idéal pour écouter du son, un format long. Néanmoins, on peut donner envie à sa communauté d’aller écouter sur un autre support car une fois que l'on est sur Instagram, les possibilités ne sont nombreuses pour "teaser" son podcast.
Être partout et tout le temps
Pour autant, lorsque l’on débute dans le podcast ou lorsque l’on veut trouver sa vitesse de croisière et se développer, la logique voudrait que l’on soit présent partout. Faire l’impasse des réseaux sociaux, ce serait faire l’impasse d’une audience. Réfléchissez-y .
Ajoutons que les réseaux sociaux abandonnent le secteur de l’audio. Facebook s’est récemment désengagé des podcasts que l’entreprise souhaitait pourtant mettre en avant sur son réseau. Twitter Space sur Twitter ? Bof… Les Rooms sur ClubHouse ? Bof… Pour engager une audience sur du son, il faut que le sujet catalyse le public. Il faut que le public s’approprie cette nouvelle façon de consommer (via l’audio) un contenu. Il faut que le public dispose de temps. Cela fait beaucoup de conditions pour peu de résultats.
Pour autant, lorsque l’on débute dans le podcast ou lorsque l’on veut trouver sa vitesse de croisière et se développer, la logique voudrait que l’on soit présent partout. Faire l’impasse des réseaux sociaux, ce serait faire l’impasse d’une audience. Réfléchissez-y .
Ajoutons que les réseaux sociaux abandonnent le secteur de l’audio. Facebook s’est récemment désengagé des podcasts que l’entreprise souhaitait pourtant mettre en avant sur son réseau. Twitter Space sur Twitter ? Bof… Les Rooms sur ClubHouse ? Bof… Pour engager une audience sur du son, il faut que le sujet catalyse le public. Il faut que le public s’approprie cette nouvelle façon de consommer (via l’audio) un contenu. Il faut que le public dispose de temps. Cela fait beaucoup de conditions pour peu de résultats.
L'audio en direct, c'est mort
L’audio en replay, c’est le prochain Eldorado. Alors, vous pouvez toujours semer comme le Petit Poucet quelques pastilles sonores sur Instagram, un réseau dédié à l’image. Ça peut éventuellement détonner. Mais ça ne révolutionnera rien ou si peu. D’autant que sur Instagram pour se démarquer, il faut surtout proposer de belles images dans de belles situations. Il faut s’aimer. Il faut avoir une haute estime de soi-même, une propension à se mettre en avant. Jouer les Narcisse. En théorie, c’est facile. En pratique, c’est très difficile.
Alors, si c’est le podcasteur qui incarne le podcast et non pas le podcast qui incarne le podcasteur, à la rigueur... Vous pouvez catalyser sur votre image. Dans tous les cas, il faut plus voir Instagram comme un complément au podcast avec, par exemple, la mise en ligne de photographies des coulisses et des bonus visuels en lien, par exemple, avec votre sujet.
L’audio en replay, c’est le prochain Eldorado. Alors, vous pouvez toujours semer comme le Petit Poucet quelques pastilles sonores sur Instagram, un réseau dédié à l’image. Ça peut éventuellement détonner. Mais ça ne révolutionnera rien ou si peu. D’autant que sur Instagram pour se démarquer, il faut surtout proposer de belles images dans de belles situations. Il faut s’aimer. Il faut avoir une haute estime de soi-même, une propension à se mettre en avant. Jouer les Narcisse. En théorie, c’est facile. En pratique, c’est très difficile.
Alors, si c’est le podcasteur qui incarne le podcast et non pas le podcast qui incarne le podcasteur, à la rigueur... Vous pouvez catalyser sur votre image. Dans tous les cas, il faut plus voir Instagram comme un complément au podcast avec, par exemple, la mise en ligne de photographies des coulisses et des bonus visuels en lien, par exemple, avec votre sujet.
Votre communauté sur Instagram
Être populaire sur Instagram, c’est comme être riche au Monopoly. Sur le moment, c’est assez grisant. Mais, une fois que vous éteignez votre téléphone ou votre PC, la réalité vous rattrape au galop. J’en connais qui sont "po-pu-lai-res "sur Instagram ou sur Twitter. Une fois qu’ils mettent le museau dehors, la réalité les rattrape. C'est bien triste.
Mais rappelons que l’avantage d’un réseau social, quel qu’il soit, c’est de pouvoir y développer une communauté fidèle et active. Celle qui sera le socle de votre audience, celle qui parlera de votre travail (en cela, ce bouche-à-oreille qui est la promotion la plus loyale) et celle qui pourra, le cas échéant, répondre à vos demandes : la remontée de témoignages ou l’appel aux dons. Disposer d’une communauté, quelles que soient sa taille, sa réactivité et sa puissance est désormais devenue un gage de crédibilité pour le podcasteur. Avant de créer votre podcast, créez votre communauté. Vous gagnerez du temps. Sur Instagram comme ailleurs.
Être populaire sur Instagram, c’est comme être riche au Monopoly. Sur le moment, c’est assez grisant. Mais, une fois que vous éteignez votre téléphone ou votre PC, la réalité vous rattrape au galop. J’en connais qui sont "po-pu-lai-res "sur Instagram ou sur Twitter. Une fois qu’ils mettent le museau dehors, la réalité les rattrape. C'est bien triste.
Mais rappelons que l’avantage d’un réseau social, quel qu’il soit, c’est de pouvoir y développer une communauté fidèle et active. Celle qui sera le socle de votre audience, celle qui parlera de votre travail (en cela, ce bouche-à-oreille qui est la promotion la plus loyale) et celle qui pourra, le cas échéant, répondre à vos demandes : la remontée de témoignages ou l’appel aux dons. Disposer d’une communauté, quelles que soient sa taille, sa réactivité et sa puissance est désormais devenue un gage de crédibilité pour le podcasteur. Avant de créer votre podcast, créez votre communauté. Vous gagnerez du temps. Sur Instagram comme ailleurs.