Alors que s'ouvre aujourd'hui mercredi la première saison de Podcast Magazine sur ClubHouse, ce billet est consacré à cette saison dans la "podcastosphère" qui vient de débuter. Le marché du podcast est riche de promesses. Cela dit, les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. Cette saison, on observera notamment comment les grandes enseignes françaises du podcast évolueront. Les grandes enseignes françaises du podcast, ce sont les studios historiques qui se sont engouffrés dans la brèche (brèche qui demeure toujours très prometteuse) du podcast, il y a quelques années déjà.
Cette saison sera possiblement celle de l’heure des choix mais plus encore celle de l’heure des comptes. Auront-elles, ces entreprises, su capitaliser et monétiser leurs contenus ces derniers mois pour continuer à produire des podcasts durant cette nouvelle saison ?
Cette saison sera possiblement celle de l’heure des choix mais plus encore celle de l’heure des comptes. Auront-elles, ces entreprises, su capitaliser et monétiser leurs contenus ces derniers mois pour continuer à produire des podcasts durant cette nouvelle saison ?
Des entreprises pas nombreuses
Elles font face à un problème que leurs voisines anglophones ne connaissent pas. En France, on ne peut pas tellement pousser les murs si ce n’est tenter d’aller se frotter à d’autres concurrents sur des petits marchés comme la Belgique, la Suisse, le Québec ou encore en Afrique francophone. L’inconvénient du marché français du podcast, c’est qu’il est d’abord français, c’est-à-dire francophone, donc très limité. Même si les prévisions nous promettent 747 millions de francophones d’ici 2070 (je vous renvoie ICI à un article sur le blog brulhatour.fr), il faut composer avec un marché ridiculement petit, face à celui qui s’est ouvert aux podcasteurs anglophones. Ce n’est pas que leurs podcasts soient forcément plus intéressants, c’est surtout que les potentialités d’audience et de commercialisation sont beaucoup plus dantesques.
Elles font face à un problème que leurs voisines anglophones ne connaissent pas. En France, on ne peut pas tellement pousser les murs si ce n’est tenter d’aller se frotter à d’autres concurrents sur des petits marchés comme la Belgique, la Suisse, le Québec ou encore en Afrique francophone. L’inconvénient du marché français du podcast, c’est qu’il est d’abord français, c’est-à-dire francophone, donc très limité. Même si les prévisions nous promettent 747 millions de francophones d’ici 2070 (je vous renvoie ICI à un article sur le blog brulhatour.fr), il faut composer avec un marché ridiculement petit, face à celui qui s’est ouvert aux podcasteurs anglophones. Ce n’est pas que leurs podcasts soient forcément plus intéressants, c’est surtout que les potentialités d’audience et de commercialisation sont beaucoup plus dantesques.
Alors, il faudra s’habituer à naviguer sur un petit marché. Logiquement, les places y seront davantage disputées. Mais pour gagner sa place, et accessoirement s’y maintenir le plus longtemps possible, il faut d’abord essuyer les plâtres et tenir dans la durée jusqu’à ce que votre projet soit viable. Pour y parvenir, il faut de l’argent ou mieux des investisseurs qui vous accompagnent. Finalement, la bonne santé du marché français du podcast dépendra (aussi) du nombre d’investisseurs qui accepteront de donner, ou pas, une chance au secteur.
Les podcasteurs de demain
On peut espérer qu’il y ait des contre-exemples. Des aventures en solo qui réussissent et qui entraineraient avec elles de nouvelles vocations. On peut peut (aussi) espérer que le secteur s’ouvre vers des thématiques plus populaires, j’ose dire plus accessibles. Un peu comme le fait le jeune réseau Choses à savoir qui annonce ce matin 5.8 millions d’écoutes rien qu’en septembre dernier et qui devrait passer la barre des 6 millions d’écoutes, d’ici la fin de cette année. Voilà de quoi monétiser. Voila de quoi se développer. Voilà de quoi envisager l'avenir sereinement. Autre exemple avec Podcast Story qui met en podcast des sujets plus grand public avec des catégories allant de l’histoire au cinéma en passant par le surnaturel, le sport ou encore la télévision. C’est comme ça (aussi) que le grand public s'intéressera à ce support.
On peut espérer qu’il y ait des contre-exemples. Des aventures en solo qui réussissent et qui entraineraient avec elles de nouvelles vocations. On peut peut (aussi) espérer que le secteur s’ouvre vers des thématiques plus populaires, j’ose dire plus accessibles. Un peu comme le fait le jeune réseau Choses à savoir qui annonce ce matin 5.8 millions d’écoutes rien qu’en septembre dernier et qui devrait passer la barre des 6 millions d’écoutes, d’ici la fin de cette année. Voilà de quoi monétiser. Voila de quoi se développer. Voilà de quoi envisager l'avenir sereinement. Autre exemple avec Podcast Story qui met en podcast des sujets plus grand public avec des catégories allant de l’histoire au cinéma en passant par le surnaturel, le sport ou encore la télévision. C’est comme ça (aussi) que le grand public s'intéressera à ce support.
On peut parier, sans trop se tromper, que durant cette saison, les auditeurs auront moins de temps qu’ils en avaient la saison précédente. C’est une difficulté supplémentaire pour les podcasteurs qui devront tenter de s'accaparer ce temps pour qu’ils s’intéressent à eux. C’est pas gagné. Car; il faut d’abord se mettre à la place de l’auditeur. De plus en plus sollicité, il dispose de moins de temps. Il faudra apprendre à lui vendre votre podcast, à le rendre sensible à vos contenus pour ne pas dire, à le rendre addict.
On va rester optimiste
Optimiste pour les radios qui ont tout intérêt à accélérer sur les replays. La nouvelle porte d’entrée des auditeurs de demain. Les replays, cette nouvelle façon de consommer la radio, et plus généralement l’audio dans son ensemble, jouera un rôle de courroie d’entrainement qui amènera avec elle, les podcasteurs indépendants. Optimiste d’accueillir de nouveaux podcasteurs dans le secteur qui seront peut-être les grandes voix de demain. Optimiste pour Podcast Magazine qui veut s’imposer comme le magazine du podcast et qui, lui aussi, jouera son rôle de courroie d’entrainement. Optimiste pour des outils de curation plus précis.
Bref, pour être là demain soyez optimiste !
Optimiste pour les radios qui ont tout intérêt à accélérer sur les replays. La nouvelle porte d’entrée des auditeurs de demain. Les replays, cette nouvelle façon de consommer la radio, et plus généralement l’audio dans son ensemble, jouera un rôle de courroie d’entrainement qui amènera avec elle, les podcasteurs indépendants. Optimiste d’accueillir de nouveaux podcasteurs dans le secteur qui seront peut-être les grandes voix de demain. Optimiste pour Podcast Magazine qui veut s’imposer comme le magazine du podcast et qui, lui aussi, jouera son rôle de courroie d’entrainement. Optimiste pour des outils de curation plus précis.
Bref, pour être là demain soyez optimiste !