Il est toujours plus difficile de se faire une petite place sur un grand secteur que de se faire une grande place sur un petit secteur. Voilà mon opinion selon mes observations. D’autant que, dans le domaine du podcast, les territoires encore inexplorés sont nombreux. Si vous n’y allez pas maintenant, si vous ne prenez pas la décision d’aller les défricher et d’y couler vos fondations, d’autres le feront à votre place. Ainsi, dans quelques mois, dans quelques années, il ne sera plus possible de se faire une grande place sur un petit secteur. J’entends par secteur, la thématique du podcast, son sujet, son éditorial, sa promesse.
Sans dresser un inventaire à la Prévert, on dira, pour résumer très sommairement, que tout ce qui s’articule autour de la proximité renvoie vers une thématique de podcast de niche, vers des territoires inexplorés.
Autre point de vue, très personnel, vous ne pouvez pas vous imposer durablement sur une niche audio si vous n'en avez pas l’expertise, si vous n’en connaissez pas les tenants et les aboutissants. Tout simplement parce que vous allez y rencontrer des auditeurs très affutés sur ce sujet de niche (des passionnés compulsifs). La moindre erreur y est souvent fatale. Donc, d’abord, il faut connaître et maîtriser son sujet sur le bout des doigts. Si ce n’est pas le cas, passez votre chemin, parce que tout ce qui suit vous sera inutile.
Sans dresser un inventaire à la Prévert, on dira, pour résumer très sommairement, que tout ce qui s’articule autour de la proximité renvoie vers une thématique de podcast de niche, vers des territoires inexplorés.
Autre point de vue, très personnel, vous ne pouvez pas vous imposer durablement sur une niche audio si vous n'en avez pas l’expertise, si vous n’en connaissez pas les tenants et les aboutissants. Tout simplement parce que vous allez y rencontrer des auditeurs très affutés sur ce sujet de niche (des passionnés compulsifs). La moindre erreur y est souvent fatale. Donc, d’abord, il faut connaître et maîtriser son sujet sur le bout des doigts. Si ce n’est pas le cas, passez votre chemin, parce que tout ce qui suit vous sera inutile.
#1 Solliciter la presse spécialisée
Si vous êtes sur un marché de niche, cela ne sera pas facile d’amadouer la presse (grand public et généraliste), sauf si cette niche est originale dans son contenu et dans son traitement. Cela ne sera pas facile car ce marché de niche concerne, par définition, peu d’auditeurs. Vous gagneriez donc mieux à solliciter la presse spécialisée (qui est aussi une presse dite de niche) ou les supports qui ont déjà une communauté de lecteurs ou d’internautes en lien avec votre thématique. N’oubliez pas quelques fondamentaux qui valent pour tous les types de sollicitation : il faut persévérer. Beaucoup s’engager pour se faire connaître et engager du temps pour, souvent, il faut l'avouer, peu de résultat.
#2 Créer sa communauté
Encore faut-il disposer d’une base d’auditeurs fidèles. Cette base se construit généralement avec le temps, beaucoup de labeur et de patience. Ici, on mise davantage sur le qualitatif que sur le quantitatif. Néanmoins, il n’est pas interdit de pousser les murs et de faire en sorte que votre communauté soit les deux à la fois : qualitative donc et quantitative aussi. C'est rare. C’est généralement un travail de longue haleine qui exige beaucoup de conviction, de travail, de suivi, d'engagement, et le fait de tenir ses promesses. La communauté vous suit parce que vous êtes crédible, parce que vous êtes le seul sur cette niche et parce que vous produisez une valeur ajoutée en maîtrisant votre sujet. En théorie, c’est un triptyque assez simple. En pratique, cela demande beaucoup de patience.
#3 Participer aux événements ciblés et dédiés
Pour être entendu, il faut souvent être vu. Sur un marché de niche, il faut participer et s’engager là où se trouvent votre public et vos auditeurs potentiels. C’est la meilleure des façons pour se faire connaître et se faire reconnaître. Tisser un réseau, promouvoir de visu son travail et son podcast. Il faut aussi dépasser la seule démarche qui consister à assister à des événements. Il faut prendre part aux manifestations en lien avec votre podcast : participer à des conférences, à des tables rondes, à des discussions en ligne… Allez vers des associations, des groupes, des réseaux des clubs… Ne pas rester dans son coin et être force de propositions sur ce secteur.
#4 Consacrer un budget
On ne reviendra pas ici sur les coûts d’acquisition du matériel de production mais cela ne surprendra personne de claironner une énième fois que le podcast exige quelques sacrifices financiers. Courir les manifestations, créer des visuels, habiller son podcast, héberger ses productions, consacrer parfois beaucoup de temps pour peu de résultats… Tout cela peut rapidement alourdir la note. Il faut être prêt à la payer. Se dire jusqu’où on peut aller. Ici, il y a quelques jours, on recevait une podcasteuse qui est décoratrice d'intérieur de profession. Son podcast traite de la décoration d'intérieur. Elle a tout compris. Imaginez un agriculteur se transformer en podcasteur. Un pâtissier, un apiculteur, un graphiste... Tous ces gens évoluent sur un marché de niche très hermétique mais sont les plus légitimes pour les incarner...
#5 Se positionner comme un Service Public
Ici, ce n’est pas l’audience qu’il faut obligatoirement viser même si, on est d’accord, un podcast est produit pour être le plus largement écouté et partagé. Le podcast de niche demande probablement à celui qui l’incarne d’avoir une autre philosophie. Comprendre qu’il génèrera certes moins d’audience mais qu’il aura une mission qui se rapproche de celle d’un Service Public : être présent là où personne ne veut aller parce que le nombre d’auditeurs potentiels n’est pas suffisant...
Si vous êtes sur un marché de niche, cela ne sera pas facile d’amadouer la presse (grand public et généraliste), sauf si cette niche est originale dans son contenu et dans son traitement. Cela ne sera pas facile car ce marché de niche concerne, par définition, peu d’auditeurs. Vous gagneriez donc mieux à solliciter la presse spécialisée (qui est aussi une presse dite de niche) ou les supports qui ont déjà une communauté de lecteurs ou d’internautes en lien avec votre thématique. N’oubliez pas quelques fondamentaux qui valent pour tous les types de sollicitation : il faut persévérer. Beaucoup s’engager pour se faire connaître et engager du temps pour, souvent, il faut l'avouer, peu de résultat.
#2 Créer sa communauté
Encore faut-il disposer d’une base d’auditeurs fidèles. Cette base se construit généralement avec le temps, beaucoup de labeur et de patience. Ici, on mise davantage sur le qualitatif que sur le quantitatif. Néanmoins, il n’est pas interdit de pousser les murs et de faire en sorte que votre communauté soit les deux à la fois : qualitative donc et quantitative aussi. C'est rare. C’est généralement un travail de longue haleine qui exige beaucoup de conviction, de travail, de suivi, d'engagement, et le fait de tenir ses promesses. La communauté vous suit parce que vous êtes crédible, parce que vous êtes le seul sur cette niche et parce que vous produisez une valeur ajoutée en maîtrisant votre sujet. En théorie, c’est un triptyque assez simple. En pratique, cela demande beaucoup de patience.
#3 Participer aux événements ciblés et dédiés
Pour être entendu, il faut souvent être vu. Sur un marché de niche, il faut participer et s’engager là où se trouvent votre public et vos auditeurs potentiels. C’est la meilleure des façons pour se faire connaître et se faire reconnaître. Tisser un réseau, promouvoir de visu son travail et son podcast. Il faut aussi dépasser la seule démarche qui consister à assister à des événements. Il faut prendre part aux manifestations en lien avec votre podcast : participer à des conférences, à des tables rondes, à des discussions en ligne… Allez vers des associations, des groupes, des réseaux des clubs… Ne pas rester dans son coin et être force de propositions sur ce secteur.
#4 Consacrer un budget
On ne reviendra pas ici sur les coûts d’acquisition du matériel de production mais cela ne surprendra personne de claironner une énième fois que le podcast exige quelques sacrifices financiers. Courir les manifestations, créer des visuels, habiller son podcast, héberger ses productions, consacrer parfois beaucoup de temps pour peu de résultats… Tout cela peut rapidement alourdir la note. Il faut être prêt à la payer. Se dire jusqu’où on peut aller. Ici, il y a quelques jours, on recevait une podcasteuse qui est décoratrice d'intérieur de profession. Son podcast traite de la décoration d'intérieur. Elle a tout compris. Imaginez un agriculteur se transformer en podcasteur. Un pâtissier, un apiculteur, un graphiste... Tous ces gens évoluent sur un marché de niche très hermétique mais sont les plus légitimes pour les incarner...
#5 Se positionner comme un Service Public
Ici, ce n’est pas l’audience qu’il faut obligatoirement viser même si, on est d’accord, un podcast est produit pour être le plus largement écouté et partagé. Le podcast de niche demande probablement à celui qui l’incarne d’avoir une autre philosophie. Comprendre qu’il génèrera certes moins d’audience mais qu’il aura une mission qui se rapproche de celle d’un Service Public : être présent là où personne ne veut aller parce que le nombre d’auditeurs potentiels n’est pas suffisant...
On voit toujours le monde de l’endroit où l’on est. C’est un prisme très personnel qui provoque bien souvent des erreurs de jugement. Pour y voir plus clair, il faut certainement faire preuve de bon sens. Parce que le bon sens est généralement commun à beaucoup de monde. Dans le podcast de niche, il faudrait aussi faire preuve de bon sens : ne pas s’attendre à des audiences exponentielles.
Si vous tenez la promesse et si (surtout, surtout, surtout...) vous n’êtes pas ennuyeux alors (peut être) que votre podcast trouvera son public (même si celui-ci n’est pas nombreux on l'aura compris).
Et puis, il y a le temps. Les auditeurs en ont moins qu'avant. Il faut le prendre en compte. Ça n’est pas anecdotique. L’auditeur fait des choix. Il les hiérarchise. Il faut comprendre que vos choix, vos états d’âmes, vos interrogations, vos sujet de prédilection… ne sont pas forcément ceux qui inspirent la majorité. Donc, comprendre et admettre que ce podcast génèrera moins d’audience. Est-ce que l’audience est d’ailleurs le but ultime pour un podcasteur ? Ça c’est une vraie question !
Si vous tenez la promesse et si (surtout, surtout, surtout...) vous n’êtes pas ennuyeux alors (peut être) que votre podcast trouvera son public (même si celui-ci n’est pas nombreux on l'aura compris).
Et puis, il y a le temps. Les auditeurs en ont moins qu'avant. Il faut le prendre en compte. Ça n’est pas anecdotique. L’auditeur fait des choix. Il les hiérarchise. Il faut comprendre que vos choix, vos états d’âmes, vos interrogations, vos sujet de prédilection… ne sont pas forcément ceux qui inspirent la majorité. Donc, comprendre et admettre que ce podcast génèrera moins d’audience. Est-ce que l’audience est d’ailleurs le but ultime pour un podcasteur ? Ça c’est une vraie question !