On sent bien que la crise est passée par là… Cette rentrée radio 2021 a comme un air de déjà-vu. On a l’impression d’être dans la peau de Bill Murray dans Un jour sans fin. Hormis Europe 1 et Fun Radio qui ont, presque, tout changé, et qui ont donc tout à gagner, la prudence est mère de sûreté pour le gros des troupes. Il faut être très attentif pour apercevoir les évolutions livrées aux auditeurs à dose homéopathique. Le marché est tendu. Peu souhaitent prendre des risques. On avance à tâtons, car on sait très bien que les dix prochains mois seront probablement difficiles.
Il faut rappeler que la fin de la précédente saison s’est terminée par un trou d’air historique. Souvenons-nous que la radio est passée sous le seuil psychologique des 40 millions d’auditeurs. Alors, bien sûr, on vous dira que le média demeure puissant avec des fondations solides. C’est vrai. Mais, depuis une décennie, l’audience a une fâcheuse tendance à piquer du nez, surtout depuis le mois de mars 2020. Espérons que cette baisse se stabilise enfin. La crise sanitaire est un moment idéal pour se réinventer…
Sans lire l’avenir dans le marc de café, on peut dégager trois pistes pour tenter d’arriver en bon état en juin prochain. D’abord, la perte de l’audience hertzienne devrait être contrecarrée par celle gagnée sur le digital, plein de promesses. Ensuite, gageons que, même durant cette saison marquée par la présidentielle, l’auditeur devrait naturellement tourner la page du buzz, de la petite phrase et de l’info ou de l’intervention à pas cher, qui ont probablement vécu leurs grandes heures. Ce qui devrait encourager les professionnels à s’intéresser au fond plus qu’à la forme. Enfin, la créativité et la réactivité demeurent toujours deux valeurs fortes et fondamentales de la radio. Il ne faudra pas s’en éloigner.
Comme les grands hommes, c’est aussi dans les périodes de crise que se révèlent les grandes radios !
Pour télécharger le 135e numéro de La Lettre Pro de la Radio, c'est par ICI.
Il faut rappeler que la fin de la précédente saison s’est terminée par un trou d’air historique. Souvenons-nous que la radio est passée sous le seuil psychologique des 40 millions d’auditeurs. Alors, bien sûr, on vous dira que le média demeure puissant avec des fondations solides. C’est vrai. Mais, depuis une décennie, l’audience a une fâcheuse tendance à piquer du nez, surtout depuis le mois de mars 2020. Espérons que cette baisse se stabilise enfin. La crise sanitaire est un moment idéal pour se réinventer…
Sans lire l’avenir dans le marc de café, on peut dégager trois pistes pour tenter d’arriver en bon état en juin prochain. D’abord, la perte de l’audience hertzienne devrait être contrecarrée par celle gagnée sur le digital, plein de promesses. Ensuite, gageons que, même durant cette saison marquée par la présidentielle, l’auditeur devrait naturellement tourner la page du buzz, de la petite phrase et de l’info ou de l’intervention à pas cher, qui ont probablement vécu leurs grandes heures. Ce qui devrait encourager les professionnels à s’intéresser au fond plus qu’à la forme. Enfin, la créativité et la réactivité demeurent toujours deux valeurs fortes et fondamentales de la radio. Il ne faudra pas s’en éloigner.
Comme les grands hommes, c’est aussi dans les périodes de crise que se révèlent les grandes radios !
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