Alors bien sûr, il y a toujours ces quelques ajustements et ces compromis qui sont intervenus à dose homéopathique, mais ce qu’il faut retenir, c’est que les radios sont actuellement tétanisées par une dégringolade de leurs résultats. Donc, dans les studios c’est le statu quo pendant que, côté coulisses, on fait des prières pour sa PDA, des oraisons pour sa DEA, des alléluias pour son CA et des hosannas pour son audience.
C’est bien connu, on vous le rabâche assez souvent, pour se rassurer : à la radio, l’auditeur adore les surprises mais il a une sainte horreur des nouveautés. Alors, pour le bien de toute l’industrie, il ne faudrait pas que cette saison se transforme encore en annus horibilis.
Durant les 10 prochains mois, on scrutera donc avec attention les performances d’Europe 1 et les résultats de France Inter et de RTL. À elles trois, ces stations donneront probablement le ton de cette nouvelle saison. Rendez-vous le 14 novembre.