Christophe Betbeder, Délégué Général du SNRL, en première ligne pour défendre les radios associatives face à la réduction du FSER
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LLPR - La mobilisation actuelle des radios associatives contre la baisse du FSER, est-elle à la hauteur de vos espérances ?
CB - Nous pouvons le dire, elle a dépassé nos espérances. C'est une mobilisation formidable. Passé la sidération, et l'incompréhension, les radios ont réagi immédiatement, à la fois en répondant aux sollicitations lancées à partir des Locales et à la fois en se mettant en mouvement localement. Le premier résultat s'est vu dans la presse ; C'est une multitude d'articles, d'entretiens, de posts qui ont fleuri partout sur le territoire. Puis, le second résultat s'est vu dans la mobilisation des parlementaires et plus particulièrement des députés cette semaine.
CB - Nous pouvons le dire, elle a dépassé nos espérances. C'est une mobilisation formidable. Passé la sidération, et l'incompréhension, les radios ont réagi immédiatement, à la fois en répondant aux sollicitations lancées à partir des Locales et à la fois en se mettant en mouvement localement. Le premier résultat s'est vu dans la presse ; C'est une multitude d'articles, d'entretiens, de posts qui ont fleuri partout sur le territoire. Puis, le second résultat s'est vu dans la mobilisation des parlementaires et plus particulièrement des députés cette semaine.
Est-ce juste de dire que nous avons été visionnaires il y a un an quand nous avons lancé le projet de l'association Les Locales (lire ICI) entre CNRA et SNRL ? En tout état de cause, nous sentions collectivement le besoin d'avoir un espace de dialogue et de proposition de projets, l'outil a aussi montré toute sa pertinence dans cette séquence.
LLPR - Les élus, en particulier les députés et les sénateurs, ont-il pris conscience de la dangerosité du PLF pour les stations locales ?
CB - Un travail d'explication et sensibilisation a été indispensable. Le FSER, si il est incontournable pour nos radios associatives, reste un dispositif très spécifique et au milieu de la valse des chiffres et propositions avancées dans ce PLF, il a fallu très rapidement alerter d'abord, et expliquer, ensuite. À l'écoute des débats à la commission des affaires culturelles, il apparaît clairement que les députés ont pris la mesure de l'impact d'une telle réduction drastique du FSER pour nos radios mais aussi pour l'ensemble du secteur. Une large majorité diverse a adopté un amendement pour remettre le FSER au niveau de 2024. C'est une première étape. La voie parlementaire est encore longue. Nous avons déjà des contacts avancés au Sénat et une audition à venir. Nous continuons sur la même voie.
CB - Un travail d'explication et sensibilisation a été indispensable. Le FSER, si il est incontournable pour nos radios associatives, reste un dispositif très spécifique et au milieu de la valse des chiffres et propositions avancées dans ce PLF, il a fallu très rapidement alerter d'abord, et expliquer, ensuite. À l'écoute des débats à la commission des affaires culturelles, il apparaît clairement que les députés ont pris la mesure de l'impact d'une telle réduction drastique du FSER pour nos radios mais aussi pour l'ensemble du secteur. Une large majorité diverse a adopté un amendement pour remettre le FSER au niveau de 2024. C'est une première étape. La voie parlementaire est encore longue. Nous avons déjà des contacts avancés au Sénat et une audition à venir. Nous continuons sur la même voie.
LLPR - Quelles vont être les prochaines actions engagées par les radios associatives ?
CB - Continuer le travail d'alerte, de sensibilisation et d'information, l'objectif reste le même. Auprès des parlementaires, des élus, de nos partenaires. Au passage, nous tenons à remercier toutes les structures, organisations, personnes qui ont apporté leur soutien : syndicats de salariés, organisations représentatives du secteur de l'audiovisuel ou de la presse, société civile, monde de l'économie sociale et solidaire... La liste est tellement longue et continue de s'enrichir.
Ce jeudi 24 octobre, nous avons, avec les Locales, à nouveau réuni plus de 150 radios pour faire le point sur la situation et préparer la suite. Evidemment, nous travaillerons auprès des parlementaires; nous souhaitons aussi mener des actions visant à mettre en lumière ce que sont nos radios, quel rôle elles tiennent dans l'écosystème global de l'audiovisuel, montrer ce qu'est concrètement ce service de "communication sociale de proximité" et surtout le vide qu'il laisserait s'il advenait à disparaître.
Enfin, évidemment, le congrès du SNRL à Louviers les 6, 7 et 8 novembre prend une toute autre couleur. Nous nous retrouverons en plein milieu du débat parlementaire. Il sera un moment fort de la mobilisation unitaire et aussi un moment de réflexion. C'est ouvert à toutes et a tous, et j'invite toutes les équipes à venir.
CB - Continuer le travail d'alerte, de sensibilisation et d'information, l'objectif reste le même. Auprès des parlementaires, des élus, de nos partenaires. Au passage, nous tenons à remercier toutes les structures, organisations, personnes qui ont apporté leur soutien : syndicats de salariés, organisations représentatives du secteur de l'audiovisuel ou de la presse, société civile, monde de l'économie sociale et solidaire... La liste est tellement longue et continue de s'enrichir.
Ce jeudi 24 octobre, nous avons, avec les Locales, à nouveau réuni plus de 150 radios pour faire le point sur la situation et préparer la suite. Evidemment, nous travaillerons auprès des parlementaires; nous souhaitons aussi mener des actions visant à mettre en lumière ce que sont nos radios, quel rôle elles tiennent dans l'écosystème global de l'audiovisuel, montrer ce qu'est concrètement ce service de "communication sociale de proximité" et surtout le vide qu'il laisserait s'il advenait à disparaître.
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