La radio joue un rôle essentiel pour les auteurs, les compositeurs, les artistes, les producteurs et plus largement la vitalité de la musique. Depuis plus de vingt ans, l’efficacité des quotas n’est plus à démontrer. À l’ère numérique, elle reste la première source de découverte des artistes pour le public et représente un moyen unique d’exposer les chansons françaises dans leur grande diversité. Elle permet au public de découvrir et d’apprécier de jeunes talents. Les radios privées, qui occupent les fréquences publiques, ont le devoir de faire vivre la musique dans toute sa diversité.
Alors que plus de 6 000 nouveaux titres francophones sont produits annuellement et que les radios reçoivent un flux constant de nouveautés qui leur sont proposées – 1 200 titres francophones chaque année, soit 40% du total des envois radios -, la francophonie est aujourd’hui de moins en moins audible sur les ondes, et notamment sur les « réseaux jeunes ».
Alors que plus de 6 000 nouveaux titres francophones sont produits annuellement et que les radios reçoivent un flux constant de nouveautés qui leur sont proposées – 1 200 titres francophones chaque année, soit 40% du total des envois radios -, la francophonie est aujourd’hui de moins en moins audible sur les ondes, et notamment sur les « réseaux jeunes ».
Cependant, pour réaliser leurs « obligations légales », les radios se limitent à diffuser en boucle une petite poignée de titres. Le constat est affligeant : 10 titres représentent à eux seuls 75% des diffusions de nouveautés francophones. Entre 2007 et 2014, les programmations francophones chutent de 24%, soit 228 titres en moins !* Pour les créateurs et les artistes, c’est la double peine : moins d’exposition, moins de diversité. Et pour le public, c’est une vraie déception : 70% des 15-34 ans pensent que la programmation n’est pas assez diversifiée**.
Il y a quelques jours, dans le cadre de la loi Liberté et Création, les parlementaires de la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale ont adopté un amendement assurant une plus grande diversité dans l’exposition musicale à la radio et ont voté un contrôle renforcé du Parlement sur l’action du CSA pour faire respecter les dispositions relatives à la diffusion de chanson française.
Il y a quelques jours, dans le cadre de la loi Liberté et Création, les parlementaires de la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale ont adopté un amendement assurant une plus grande diversité dans l’exposition musicale à la radio et ont voté un contrôle renforcé du Parlement sur l’action du CSA pour faire respecter les dispositions relatives à la diffusion de chanson française.
C’est une avancée capitale pour la création musicale qui n’entrave en rien la liberté éditoriale des radios mais ouvre la porte de leur programmation à 2 nouveaux titres par mois.
Au nom de la diversité culturelle, de la chanson française dans toutes ses expressions (rap, musique urbaine, électro, chanson rock, pop…), nous, auteurs, compositeurs, artistes, producteurs appelons de tous nos voeux la validation de ces amendements en séance publique.
*Observatoire de la Radio/Yacast - ** Ifop Janvier 2013
ADAMI, CSDEM, GAM, PRODISS, SACEM, SNAC, SNAM, SNEP, SNES, UCMF, UNAC.
Au nom de la diversité culturelle, de la chanson française dans toutes ses expressions (rap, musique urbaine, électro, chanson rock, pop…), nous, auteurs, compositeurs, artistes, producteurs appelons de tous nos voeux la validation de ces amendements en séance publique.
*Observatoire de la Radio/Yacast - ** Ifop Janvier 2013
ADAMI, CSDEM, GAM, PRODISS, SACEM, SNAC, SNAM, SNEP, SNES, UCMF, UNAC.