Il aurait pu devenir professeur d’université. Au lieu de cela, il sacrifia six années de sa courte existence à la cause des radios libres. Jean Ducarroir (1950-2003) fut de toutes les aventures, au Larzac, à Malville, devant la prison de la Santé, dans une librairie de Saint-Denis, sous les combles du Parti socialiste, dans des usines occupées, sous les lambris d’un ministère, etc. Trois fois aux prises avec la justice, deux fois condamné puis amnistié, il fonda la Fédération nationale des radios libres et veilla, après l’élection de François Mitterrand, à la sanctuarisation du tiers-secteur radiophonique.
"Il fut l’âme de ce mouvement à nul autre pareil" précise Thierry Lefebvre.
L'ouvrage de 320 pages paraît ce mois-ci aux Éditions Glyphe.
"Il fut l’âme de ce mouvement à nul autre pareil" précise Thierry Lefebvre.
L'ouvrage de 320 pages paraît ce mois-ci aux Éditions Glyphe.