"Le projet de fermeture de 26 stations locales du réseau Virgin Radio et 4 du réseau RFM représente d'abord une injustice sociale. Trente journalistes et quatre animateurs risquent de perdre leur emploi, alors que les radios concernées ont fait remonter 3.6 M€ de dividendes au groupe Lagardère en 2020. Nous savons le dévouement qu'implique le travail de matinalier, qui plus est en "rédaction isolée" et pour des salaires nets inférieurs à 1 900 € par mois. Nous affirmons notre totale solidarité aux équipes concernées" indique l'UES Régions du groupe NRJ quio évoque "Des radios sans journaliste ni animateur : certains actionnaires en rêvent, le média en crève".
"Cette coupe claire participerait aussi à la désertification journalistique de certains territoires, en particulier ruraux. Le nombre de cartes de presse attribuées en France a déjà baissé de 10% depuis 2009 . Or, l'information est un bien public. Sa qualité conditionne la santé d'une démocratie. L'affaiblir favorise les discours de haine et les manipulations. Pour diffuser des publicités locales, les opérateurs ont des devoirs en matière de proximité . Au CSA de faire respecter les conventions. Aux pouvoirs public d'y veiller. Ces fusions compromettraient "l'impératif fondamental de pluralisme et l'intérêt du public des zones concernées". Il faut donc les empêcher" rappellent les élues Les élu·es SNJ et CFDT de l’UES Régions du groupe NRJ.