Si 50% des auditeurs souhaitent avoir des informations complémentaires par rapport au message publicitaire, l’étude montre que, pour un peu plus de 50% des auditeurs, les mentions légales sont trop nombreuses, et les messages sont souvent dits trop vite. Près de 2/3 des auditeurs ne mémorisent spontanément aucune mention légale chiffrée annoncée dans un message publicitaire pour une assurance ou une voiture (mensualité, apport, durée du crédit, coût total). Quasiment aucun auditeur ne mémorise la totalité des mentions légales chiffrées du message publicitaire.
A contrario, sur Internet, quasiment tous les auditeurs interrogés mémorisent au moins 3 mentions légales contenus dans un visuel pour une offre de location longue durée d’une voiture (mensualités, apport, entretien inclus, durée de location). Concrètement, pour quasiment tous les auditeurs, un message publicitaire, sans donnée chiffrée avec la référence à un site Internet pour information, est plus facile à comprendre et plus clair. De fait, quasiment tous les auditeurs considèrent que les mentions légales doivent évoluer et 2/3 des auditeurs privilégient une mention courte avec renvoi sur un site internet.
La radio pénalisée
"Les mentions légales doivent tenir compte de la spécificité de chaque média. La plupart des textes imposant un avertissement des consommateurs lors des annonces publicitaires ne font pas de distinctions par rapport au média. La radio se retrouve donc pénalisée car des mentions légales qui peuvent être indiquées en petits caractères en bas d’une affiche, d’une annonce presse, ou en bandeau déroulant dans un spot télévisé, doivent être lues dans un spot radio" explique le groupement.
Des mentions qui peuvent occuper plus d’un tiers du temps d’un spot
Or, dans un spot de 30 secondes pour le secteur de l’Automobile, de la Téléphonie ou de la Banque /Assurance qui sont les plus concernés avec l’Alimentation, les mentions légales occupent environ 12 secondes, soit plus d’un tiers de la durée du spot. "Ces mentions légales qui portent généralement sur les taux d’intérêt ou des informations chiffrées liées au coût du crédit sont justement les éléments les moins retenus par les auditeurs".
Dans l’intérêt du consommateur, les Indés Radios souhaitent donc que la législation évolue et que les mentions légales soient "plus courtes, plus simples et qu’elles renvoient vers le site internet de l’annonceur. Les mentions légales à la radio doivent donc évoluer dans l’intérêt des consommateurs, des annonceurs et des radios".
Dans l’intérêt du consommateur, les Indés Radios souhaitent donc que la législation évolue et que les mentions légales soient "plus courtes, plus simples et qu’elles renvoient vers le site internet de l’annonceur. Les mentions légales à la radio doivent donc évoluer dans l’intérêt des consommateurs, des annonceurs et des radios".