Dans quelques semaines, (quelques mois ? ) quand la fin du confinement va sonner, des habitudes auront changé et resteront ancrées chez les auditeurs.
Si ils ne peuvent pas compter sur vous aujourd'hui, ils trouveront ce qu'ils cherchent ailleurs, et ne l'oublieront pas. Bien sûr que cela dépend de la santé financière de vos radios, de vos régies, et que l'équation est compliquée quand on ne connait pas le facteur "durée", mais chaque radio B, doit, dans la mesure de ses possibilités, avec ses moyens, ses idées, sa technique, assurer le programme, voir même le renforcer avec une présence accrue d'accompagnements, d'ouvertures de l'antenne.
Si ils ne peuvent pas compter sur vous aujourd'hui, ils trouveront ce qu'ils cherchent ailleurs, et ne l'oublieront pas. Bien sûr que cela dépend de la santé financière de vos radios, de vos régies, et que l'équation est compliquée quand on ne connait pas le facteur "durée", mais chaque radio B, doit, dans la mesure de ses possibilités, avec ses moyens, ses idées, sa technique, assurer le programme, voir même le renforcer avec une présence accrue d'accompagnements, d'ouvertures de l'antenne.
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La chance formidable que les radios locales ont, c'est de pouvoir faire comprendre, que l'animateur, le journaliste, est un voisin, qu'il fait de la radio, chez lui, à quelques mètres ou kilomètres de celui qui écoute et qu'il apporte une information de proximité, il donne des nouvelles de ce qui se passe concrètement, dans la région, la ville, la rue... Il y a, dans nos métiers, une sorte de réflexe, quelque chose de presque déontologique, qui nous oblige, quoi qu'il arrive, quoi qu'il en coûte, à continuer à divertir, informer, diffuser. On a observé la mise en service de plusieurs dizaines de studios, avec parfois des moyens limités. Certains ont partagé leurs connaissances sur leur moyens de liaison, sur les différentes techniques pour palier les manques de moyen. On a vu une animatrice, choisir de se confiner directement à la radio... dans quel autre métier (hors médical) ceci existe ?
C'est presque du survivalisme improvisé, une sorte de "Show must go on". C'est très spécifique au média radio. S'adapter, innover, accompagner.
C'est presque du survivalisme improvisé, une sorte de "Show must go on". C'est très spécifique au média radio. S'adapter, innover, accompagner.
La radio s'enrichit, la radio s'adapte
J'ai moi-même, dès le début du mois de mars, monté un studio à la maison, car il était inenvisageable de stopper l'activité ou de devoir renoncer à produire l'un des programmes que nous fournissons chaque jour aux radios. Je ne m'en suis pas vanté au début, car il était encore un peu tôt dans l'évolution du COVID, mais un peu comme beaucoup, j'étais prêt à renoncer à mes libertés, à me confiner mais à aucun moment, je n'étais prêt à arrêter de travailler. La radio ne s'arrête pas. C'est dans son ADN.
Pire (ou mieux) la radio s'enrichit, la radio s'adapte, la radio innove. Il suffit de voir, que beaucoup d'animateurs de radio, de journalistes, privés d'antenne, ou non, organisent de plus en plus de live sur les réseaux sociaux, parfois avec des moyens techniques importants qui pourraient faire pâlir quelques télévisions, parfois juste avec un Smartphone. Tout ça, pour continuer, quoi qu'il arrive, à garder le lien. Quand la radio, parfois ne peut pas s'organiser On Air, la radio resurgit donc ailleurs. La radio ne s'arrête pas, c'est comme ça.
Pire (ou mieux) la radio s'enrichit, la radio s'adapte, la radio innove. Il suffit de voir, que beaucoup d'animateurs de radio, de journalistes, privés d'antenne, ou non, organisent de plus en plus de live sur les réseaux sociaux, parfois avec des moyens techniques importants qui pourraient faire pâlir quelques télévisions, parfois juste avec un Smartphone. Tout ça, pour continuer, quoi qu'il arrive, à garder le lien. Quand la radio, parfois ne peut pas s'organiser On Air, la radio resurgit donc ailleurs. La radio ne s'arrête pas, c'est comme ça.
Un peu comme on n'oublie pas un ami
Alors bien sûr, un moment, la France va se réveiller, la machine se remettre en route... et ceux qui auront pris pour habitude(s) de trouver chez leur(s) radio(s) (quelle que soit la catégorie), le réconfort de ne pas avoir été laissé à l'abandon, auront dans un petit coin de leur tête cette habitude d'écoute, un peu comme on n'oublie pas un ami qui nous a rendus service un jour, sans rien demander en retour. Même si nous n'avons pas de visibilité économique, nous savons donc que la bataille de demain se gagne dès aujourd'hui et que ceux qui ont rendu les armes dès aujourd'hui, en plus de la réalité économique violente qui nous attendra surement, devront affronter une autre réalité, celle de l'audience, qui elle, se jouera, sur le long terme
La radio ne s'arrête pas, elle s'adapte.
La radio ne s'arrête pas, elle s'adapte.