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LLPR - Comment expliques-tu le succès médiatique de votre opération ?
TS - Nous sommes au coeur de notre ADN, celui d'une radio de proximité proche de ses auditeurs et actrice de son territoire. Des dizaines de champardennais sont venus avec leurs enfants planter les premiers arbres de cette forêt. Ils avaient posé une journée de congés pour être présents. Comme nous, ils voulaient dire aux générations futures que cette forêt serait la leur. Il n'y a rien de plus concret que de planter un chêne ou un charme et de savoir que dans 10, 30 ou 50 ans, des familles viendront l'admirer. La différence avec la plupart des médias, c'est que nous ne nous contentons pas de parler d'écologie et de l'avenir de la planète.
TS - Nous sommes au coeur de notre ADN, celui d'une radio de proximité proche de ses auditeurs et actrice de son territoire. Des dizaines de champardennais sont venus avec leurs enfants planter les premiers arbres de cette forêt. Ils avaient posé une journée de congés pour être présents. Comme nous, ils voulaient dire aux générations futures que cette forêt serait la leur. Il n'y a rien de plus concret que de planter un chêne ou un charme et de savoir que dans 10, 30 ou 50 ans, des familles viendront l'admirer. La différence avec la plupart des médias, c'est que nous ne nous contentons pas de parler d'écologie et de l'avenir de la planète.
Nous ne donnons pas de leçons, nous passons à l'action avec l'aide de nos partenaires Reforest'Action et surtout, c'est le plus important, avec l'implication d'un couple d'auditeurs, Odile et Pascal, qui se sont merveilleusement investis et ont pris tous les engagements pour que la forêt Champagne FM grandisse. C'est aussi, pour moi, une immense fierté et une grande émotion. Odile et Pascal sont des auditeurs fidèles. Leur projet est de laisser cette forêt à leur petite fille Charlotte qui n'a que 14 mois mais qui a aussi passé la journée avec nous, mercredi. C'est une petite fille pleine de joie, généreuse de ses sourires. Un jour, elle réalisera la portée de ce que nous avons fait avec ses grands parents.
Bien sûr, nous devons aussi la portée médiatique de notre action au soutien et à l'action des artistes. Le groupe Tryo a été formidable. Ils sont venus à Givry-les-Loisy planter les premiers arbres, rencontrer les auditeurs, expliquer l'importance de projets de ce genre. On reçoit beaucoup d'artistes qui viennent nous rendre visite dans une logique de promo et, c'est normal. Je peux vous assurer que Manu et Guimzo n'étaient pas là en promo. Ils sont venus spécialement pour une cause qu'ils soutiennent. On a vécu un beau moment de communion en chantant tous ensemble "L'hymne de nos campagnes". Et ils ont promis de revenir en octobre pour suivre le projet.
Bien sûr, nous devons aussi la portée médiatique de notre action au soutien et à l'action des artistes. Le groupe Tryo a été formidable. Ils sont venus à Givry-les-Loisy planter les premiers arbres, rencontrer les auditeurs, expliquer l'importance de projets de ce genre. On reçoit beaucoup d'artistes qui viennent nous rendre visite dans une logique de promo et, c'est normal. Je peux vous assurer que Manu et Guimzo n'étaient pas là en promo. Ils sont venus spécialement pour une cause qu'ils soutiennent. On a vécu un beau moment de communion en chantant tous ensemble "L'hymne de nos campagnes". Et ils ont promis de revenir en octobre pour suivre le projet.
LLPR - Dorénavant, où en est l'opération "La Forêt Champagne FM" ?
TS - Nous voulions marquer le coup à l'occasion du Mois de la Forêt. Pour autant, ce n'est pas la meilleure saison pour planter 2 000 arbres. Le réchauffement climatique est à prendre en considération. Nous ne voulons pas que la forêt Champagne FM grille avant de pousser. Nous avons donc planté quelques arbres dont Odile et Pascal vont prendre soin. Mais les centaines d'autres arbres, des chênes, des charmes, seront plantés à l'automne. Et, nous y serons de nouveau. Ce n'est pas un coup marketing, c'est un projet que la radio Champagne FM suivra pendant des dizaines d'années. À l'heure où les médias cherchent le buzz immédiat, nous nous inscrivons dans le temps long. C'est notre fierté et notre force : la proximité contre la globalisation, l'histoire partagée avec nos auditeurs contre l'insipide robinet à musique de bien des radios nationales.
TS - Nous voulions marquer le coup à l'occasion du Mois de la Forêt. Pour autant, ce n'est pas la meilleure saison pour planter 2 000 arbres. Le réchauffement climatique est à prendre en considération. Nous ne voulons pas que la forêt Champagne FM grille avant de pousser. Nous avons donc planté quelques arbres dont Odile et Pascal vont prendre soin. Mais les centaines d'autres arbres, des chênes, des charmes, seront plantés à l'automne. Et, nous y serons de nouveau. Ce n'est pas un coup marketing, c'est un projet que la radio Champagne FM suivra pendant des dizaines d'années. À l'heure où les médias cherchent le buzz immédiat, nous nous inscrivons dans le temps long. C'est notre fierté et notre force : la proximité contre la globalisation, l'histoire partagée avec nos auditeurs contre l'insipide robinet à musique de bien des radios nationales.
LLPR - Quel bilan fais-tu depuis ton arrivée à la direction de Champagne FM ?
TS - Je renoue personnellement avec la proximité. Ce n'est malheureusement plus la priorité des réseaux nationaux. Qu'il s'agisse de France Bleu pour le service public ou des réseaux musicaux pour le secteur privé, deux univers que j'ai bien connus, la tendance est à l'uniformisation. Manifestement, les résultats ne sont pas au rendez vous. Je crois à la force, à la créativité et à l'agilité des radios locales ou régionales indépendantes. Pour Champagne FM, une radio dont les succès sont évidents, je rends hommage au travail de mon prédécesseur, Jérôme Delaveau. J'arrive aussi avec mes convictions et mes différences. Je ne crois pas à la radio qui n'a rien à dire si ce n'est, comme tout le monde, qu'on propose 40 minutes de musique... puis un tunnel de 6 minutes de pubs. Je ne crois pas à la valeur ajoutée d'un speak sans ancrage local. Et, surtout, je ne crois pas à la radio en voice-track. Je suis un vieux de la vieille. Je faisais mes premières émissions sur Radio Evreux en 1982, j'avais 13 ans. Et, non seulement, je crois que rien n'a changé mais je suis persuadé que face aux concurrents Deezer, Spotify ou YouTube, notre force reste le contenu, le local et le direct.
TS - Je renoue personnellement avec la proximité. Ce n'est malheureusement plus la priorité des réseaux nationaux. Qu'il s'agisse de France Bleu pour le service public ou des réseaux musicaux pour le secteur privé, deux univers que j'ai bien connus, la tendance est à l'uniformisation. Manifestement, les résultats ne sont pas au rendez vous. Je crois à la force, à la créativité et à l'agilité des radios locales ou régionales indépendantes. Pour Champagne FM, une radio dont les succès sont évidents, je rends hommage au travail de mon prédécesseur, Jérôme Delaveau. J'arrive aussi avec mes convictions et mes différences. Je ne crois pas à la radio qui n'a rien à dire si ce n'est, comme tout le monde, qu'on propose 40 minutes de musique... puis un tunnel de 6 minutes de pubs. Je ne crois pas à la valeur ajoutée d'un speak sans ancrage local. Et, surtout, je ne crois pas à la radio en voice-track. Je suis un vieux de la vieille. Je faisais mes premières émissions sur Radio Evreux en 1982, j'avais 13 ans. Et, non seulement, je crois que rien n'a changé mais je suis persuadé que face aux concurrents Deezer, Spotify ou YouTube, notre force reste le contenu, le local et le direct.
LLPR - Travailles-tu sur d'autres opérations d'envergure ?
TS - Il est trop tôt pour vous dévoiler ces projets mais nous prévoyons des opérations importantes sur les thématiques au coeur des préoccupations de nos auditeurs : le respect de l'environnement, la mobilité, l'emploi, la solidarité. Nos radios locales ou régionales, au sein du GIE Les Indés Radios, ont cette force extraordinaire de créer du lien et de rendre des projets réalisables. Nous sommes la pure essence du réseau social.
TS - Il est trop tôt pour vous dévoiler ces projets mais nous prévoyons des opérations importantes sur les thématiques au coeur des préoccupations de nos auditeurs : le respect de l'environnement, la mobilité, l'emploi, la solidarité. Nos radios locales ou régionales, au sein du GIE Les Indés Radios, ont cette force extraordinaire de créer du lien et de rendre des projets réalisables. Nous sommes la pure essence du réseau social.