L'idée est simple : au Mans et à Blois, villes dans lesquelles se trouve l'essentiel des équipes de la radio, Sweet FM a invité tous les candidats aux élections municipales à décliner leurs idées et propositions dans des lieux vivants et décontractés, en installant ses micros dans des cafés-restaurants préalablement choisis par les staffs de campagne. "Les uns ont choisi les bars dans lesquels ils ont leurs habitudes, d'autres ont cherché des établissements volontairement très populaires, certains aussi, disons-le, ont eu du mal à se faire accueillir en raison de leur étiquette, mais au final une quinzaine de gérants a donc joué le jeu !" explique Émilien Borderie, rédacteur en chef.
Pour faire connaissance avec les candidats
Portrait, questions qui fâchent, aspects du programme, témoignages ou questions glanées dans les rues rythment chaque interview, d'une durée totale de 35 minutes : "On a cherché à ne pas faire dans la complaisance mais sans oublier de rester assez neutre, l'objectif étant que celui qui écoute arrive à se forger une opinion par lui-même" souligne Jonathan Lateur, coordinateur de la rédaction de Sweet FM. Le tout, donc, proposé sous la forme de seize podcasts, à écouter gratuitement et directement sur le site web de la radio, sweetfm.fr, ainsi que sur les principales plates-formes de streaming que sont Deezer, Spotify, SoundCloud et Apple Podcasts.
Capter le jeune public abstentionniste
Deux raisons principales ont présidé au choix du format podcast : d'abord, sur une radio de catégorie B essentiellement musicale, il n'aurait pas été évident de trouver tout le temps d'antenne nécessaire à une présentation sérieuse des dix candidats en lice au Mans et six à Blois et, d'autre part, c'est une manière de toucher le jeune public, souvent peu attiré par les enjeux électoraux mais ultra-connecté et consommateur de contenus à la demande : en 2014, lors des dernières élections municipales, le taux d'abstention chez les 18-25 ans avait atteint un record.