C’est sur les réseaux sociaux que s’observe la plus forte progression. Sur l’ensemble de ses présences, la RTS y compte désormais près de 2.1 millions d’abonnements (+33%). Quant au nombre de vues quotidiennes sur YouTube et Facebook, il atteint 417 000 en 2017 (+76%). "Chaque jour, plus d’un demi-million de vidéos de la RTS sont vues soit sur les réseaux sociaux, soit sur le site et les applications mobiles de la RTS. Et ce en parallèle de la télévision" a relevé le directeur général de la RTS, Pascal Crittin. Si les parts de marché TV et radio de la RTS sont dans l’ensemble bonnes en 2017, la consommation linéaire de ces deux médias est en baisse. Au cours de ces 5 dernières années, le média radio a perdu 7 minutes d’écoute moyenne journalière et la consommation TV a reculé de 5 minutes. Parallèlement, le multimédia - en particulier les applications mobiles et les réseaux sociaux - ont poursuivi leur progression. "Notre réponse à la bascule numérique en cours passe par une approche transmédia" a estimé Pascal Crittin. "Nous tentons d’innover en proposant des formats adaptés aux plateformes digitales, sans perdre la force que représentent la radio et la télévision".
Audiences radio en légère érosion
L’audience cumulée des chaînes radio de la RTS marque une légère érosion, passant de 55.9% en 2016 à 55,1% en 2017. La Première, elle, progresse, passant de 37.1% à 38% de parts de marché grâce notamment aux nouveaux-rendez-vous de l’après-midi (Vacarme, À l’abordage, Premier rendez-vous, Vertigo). En revanche, Espace 2 (2.1% PDM en 2017), Couleur 3 (6.2% PDM) et Option Musique (8.9% PDM) perdent quelques points par rapport à 2016. Toutefois, les chaînes radio de la RTS demeurent en tête dans toutes les tranches d’âge. Ce sont les chaînes privées suisses qui bénéficient pour l’essentiel de cette légère baisse de la RTS. Leur part de marché a progressé de 24?7% en 2016 à 25.6% en 2017.