Ensemble, les quatre chaînes radio de la RTS (La Première, Espace 2, Couleur 3 et Option Musique) impactent en moyenne 883 000 personnes chaque semaine. "Contrairement à la TV, où les chaînes françaises sont nos principales concurrentes, en radio ce sont les radios privées suisses qui partagent le podium des meilleures audiences par tranche d’âge" a constaté, ce mardi matin, Pascal Crittin,directeur de la RTS, lors de la conférence de presse consacrée aux audience de la Radio-Télévision-Suisse. Soulignons qu'en raison de l’introduction par l’institut Mediapulse d’un nouveau système de mesure des audiences radio, il est impossible de comparer les données de 2018 à celles des années antérieures.
Croissance de l’offre digitale
Le site RTS.ch et ses applications mobiles observent une croissance de leur audience particulièrement forte en 2018. Ils ont accueilli en moyenne 462 000 visites quotidiennes (+17%) et vu leur nombre d’utilisateurs uniques hebdomadaires atteindre 512'000 personnes (+34%). "L’offre digitale des Sports a été particulièrement riche durant la Coupe du monde, ce qui nous a permis d’atteindre des records avec certains jours jusqu’à 900'000 visites, soit deux fois plus que durant le reste de l’année" a souligné Pascal Crittin. Quant aux présences de la RTS sur les réseaux sociaux Facebook, YouTube, Instagram et Twitter, elles ont généré une moyenne de 232 400 interactions par semaine (+20%), soit 23 interactions par minute en 2018.
"Facebook reste le réseau social sur lequel nous observons actuellement le plus de trafic sur nos comptes, mais nous voyons aussi qu’il est de moins en moins utilisé par les jeunes de moins de 25 ans, au profit d’autres plateformes comme YouTube et Instagram" a observé Pascal Crittin. "Nous réorientons donc notre offre sur ces dernières depuis plusieurs mois pour y fidéliser ce jeune public, dont on sait à quel point la consommation de médias est fragmentée".
"Facebook reste le réseau social sur lequel nous observons actuellement le plus de trafic sur nos comptes, mais nous voyons aussi qu’il est de moins en moins utilisé par les jeunes de moins de 25 ans, au profit d’autres plateformes comme YouTube et Instagram" a observé Pascal Crittin. "Nous réorientons donc notre offre sur ces dernières depuis plusieurs mois pour y fidéliser ce jeune public, dont on sait à quel point la consommation de médias est fragmentée".