Alors, ce sera donc bien « Groupe 1981 » ? Référence à l’âge où tout commençait, où tout était possible ? L’espoir aussi d’un nouvel âge d’or de la radio ?
1981 c'est un élan de liberté avec le début des radios libres. Et c'est ce symbole de liberté que nous avons voulu inscrire dans notre nom. Cette liberté qui est nécessaire à l'éclosion et au développement d'entreprises, en particulier de communication. Une notion plus que d'actualité dans le numérique où toutes les idées les plus créatives vont très vite, sans frein. Et où les mauvaises partent rapidement aux oubliettes. Une idée très moderne, à laquelle on peut attacher l'idée de respect aussi ...
Revenir sur l’ancienne dénomination, le « Groupe Start », aurait été inenvisageable ?
Revenir sur Start ? Nous avions envie de neuf et de poser clairement notre conception du paysage médiatique.
Quels enseignements tirez-vous de l’aventure Sud Radio ?
Que les pressions externes peuvent tuer une entreprise en ralentissant son évolution naturelle, qu'il faut aller au bout des réformes malgré celles-ci, que l'on n'est finalement jugé qu'au résultat et non aux précautions sociales qu'on a prises ... Que le temps est un facteur pratiquement plus important que l'argent. Qu'on ne peut pas toujours transmettre son savoir ou son enthousiasme à une équipe trop éloignée des réalités actuelles (et que c'est pire quand des gens extérieurs se croient autorisés à intervenir car ils détruisent la capacité des équipes à se remettre en cause).
1981 c'est un élan de liberté avec le début des radios libres. Et c'est ce symbole de liberté que nous avons voulu inscrire dans notre nom. Cette liberté qui est nécessaire à l'éclosion et au développement d'entreprises, en particulier de communication. Une notion plus que d'actualité dans le numérique où toutes les idées les plus créatives vont très vite, sans frein. Et où les mauvaises partent rapidement aux oubliettes. Une idée très moderne, à laquelle on peut attacher l'idée de respect aussi ...
Revenir sur l’ancienne dénomination, le « Groupe Start », aurait été inenvisageable ?
Revenir sur Start ? Nous avions envie de neuf et de poser clairement notre conception du paysage médiatique.
Quels enseignements tirez-vous de l’aventure Sud Radio ?
Que les pressions externes peuvent tuer une entreprise en ralentissant son évolution naturelle, qu'il faut aller au bout des réformes malgré celles-ci, que l'on n'est finalement jugé qu'au résultat et non aux précautions sociales qu'on a prises ... Que le temps est un facteur pratiquement plus important que l'argent. Qu'on ne peut pas toujours transmettre son savoir ou son enthousiasme à une équipe trop éloignée des réalités actuelles (et que c'est pire quand des gens extérieurs se croient autorisés à intervenir car ils détruisent la capacité des équipes à se remettre en cause).
Comment se porte le groupe Aujourd’hui ?
Le groupe se porte très bien sans Sud Radio. Il a retrouvé sa légèreté et son bonheur de faire de la radio avec simplicité et rapidité. On pense, on décide, on agit.
Le Groupe se recentre sur ses marques régionales ou thématiques musicales. Finie, l’idée de travailler sur un format généraliste ou d’information ?
Oui, mais les radios dites musicales ne le sont plus autant qu'avant. Faire un format généraliste n'est pas un but en soit, ce qui compte c'est surtout de toucher un public en comprenant ses attentes. Et le digital vient aussi ouvrir de nouvelles perspectives dans la capacité à interagir avec les besoins du public.
Quels sont les projets de développement qu’envisage le Groupe pour les années à venir ? Comment ses marques vont-elles évoluer ?
Le digital bien sur, mais aussi et encore l'analogique car c'est le cœur de l'économie des radios aujourd'hui. Nos marques vont évoluer en intégrant toujours plus la dimension digitale et en travaillant fortement la dimension humaine, en s'éloignant le plus possible des robots et des algorithmes qui pullulent sur internet.
Parmi les fleurons du Groupe, Latina n’en finit plus d’étonner. Une source d’inspiration pour les autres radios ?
Pourquoi pas ? Il y a une magie dans cette radio qui l'éloigne des recettes du marketing d'antenne. Au delà de la musique, il y a une ambiance et c'est vrai que toute radio peut s'en inspirer. L'auditeur perçoit le plaisir et la spontanéité de ceux qui vont vivre l'antenne tout au Long de la journée
En cette ère de pénurie de fréquences, comment un groupe de radios peut-il se développer ? Des alliances, des rachats ?
Il y a des fréquences et elles doivent revenir aux radios indépendantes. Je l'ai exprimé lors des Assises, le monde la radio a besoin de toutes ses composantes face à Internet et les radios indépendantes sont en retard de fréquences. La concentration, c'est à dire le repli sur quelques operateurs est une vision du passé. Et elle est en outre parfaitement injuste. Je sais que ce n'est pas un critère pour les Pouvoirs Publics… eh bien ils devraient y revenir car c'est leur vraie mission. Pour l'injustice on n'a pas besoin d'eux. Quand on voit ce que les radios indépendantes ont pu proposer au public avec leur appli, il serait temps de prendre conscience de cette richesse au lieu de la combattre et de les sacrifier. Pour notre part, la priorité en FM est Latina car c'est une radio unique en France et qui réussit à toucher un large public.
Pour le reste, je pense que nous sommes plutôt à l'ère des alliances avec ceux que l'on apprécie et qui ont envie de jouer la partie encore plus.
Pour finir, pouvez-vous nous résumer le Groupe 1981 en quelques chiffres ?
Le groupe 1981 emploie un peu plus de cent personnes, touche environ 1,5 millions d'auditeurs par jour, réalise un CA de 19 M€ pour un Excédent Brut d'Exploitation de 3,6 M€ (hors Sud Radio).
Le groupe se porte très bien sans Sud Radio. Il a retrouvé sa légèreté et son bonheur de faire de la radio avec simplicité et rapidité. On pense, on décide, on agit.
Le Groupe se recentre sur ses marques régionales ou thématiques musicales. Finie, l’idée de travailler sur un format généraliste ou d’information ?
Oui, mais les radios dites musicales ne le sont plus autant qu'avant. Faire un format généraliste n'est pas un but en soit, ce qui compte c'est surtout de toucher un public en comprenant ses attentes. Et le digital vient aussi ouvrir de nouvelles perspectives dans la capacité à interagir avec les besoins du public.
Quels sont les projets de développement qu’envisage le Groupe pour les années à venir ? Comment ses marques vont-elles évoluer ?
Le digital bien sur, mais aussi et encore l'analogique car c'est le cœur de l'économie des radios aujourd'hui. Nos marques vont évoluer en intégrant toujours plus la dimension digitale et en travaillant fortement la dimension humaine, en s'éloignant le plus possible des robots et des algorithmes qui pullulent sur internet.
Parmi les fleurons du Groupe, Latina n’en finit plus d’étonner. Une source d’inspiration pour les autres radios ?
Pourquoi pas ? Il y a une magie dans cette radio qui l'éloigne des recettes du marketing d'antenne. Au delà de la musique, il y a une ambiance et c'est vrai que toute radio peut s'en inspirer. L'auditeur perçoit le plaisir et la spontanéité de ceux qui vont vivre l'antenne tout au Long de la journée
En cette ère de pénurie de fréquences, comment un groupe de radios peut-il se développer ? Des alliances, des rachats ?
Il y a des fréquences et elles doivent revenir aux radios indépendantes. Je l'ai exprimé lors des Assises, le monde la radio a besoin de toutes ses composantes face à Internet et les radios indépendantes sont en retard de fréquences. La concentration, c'est à dire le repli sur quelques operateurs est une vision du passé. Et elle est en outre parfaitement injuste. Je sais que ce n'est pas un critère pour les Pouvoirs Publics… eh bien ils devraient y revenir car c'est leur vraie mission. Pour l'injustice on n'a pas besoin d'eux. Quand on voit ce que les radios indépendantes ont pu proposer au public avec leur appli, il serait temps de prendre conscience de cette richesse au lieu de la combattre et de les sacrifier. Pour notre part, la priorité en FM est Latina car c'est une radio unique en France et qui réussit à toucher un large public.
Pour le reste, je pense que nous sommes plutôt à l'ère des alliances avec ceux que l'on apprécie et qui ont envie de jouer la partie encore plus.
Pour finir, pouvez-vous nous résumer le Groupe 1981 en quelques chiffres ?
Le groupe 1981 emploie un peu plus de cent personnes, touche environ 1,5 millions d'auditeurs par jour, réalise un CA de 19 M€ pour un Excédent Brut d'Exploitation de 3,6 M€ (hors Sud Radio).