Le syndicat souhaite notamment la mise en place d’une mission de préfiguration pour définir les missions d’un "Fonds pour la création et la production radiophonique". Le SNRL admet avoir conscience que l'État ne peut pas tout. Mais en portant une véritable politique publique pour la radio, à l’image de celle pour l’audiovisuel et le cinéma, "l'État engagerait une dynamique avec de nombreuses parties prenantes, dont les producteurs, les auteurs et les régions, en impliquant les différents acteurs locaux". Par ailleurs, le SNRL Indique bâtir "avec l'Observatoire pour la Déontologie de l'Information, une instance de régulation et de médiation de l’information. Seule organisation patronale de l’audiovisuelle représentative dans la branche des journalistes, le SNRL sera vigilant pour que cette institution ne soit pas confisquée par les corporatismes et les "majors" de l'information."
Si le SNRL se félicite à la fois de la stabilité du FSER et de la hausse significative de la subvention sélective, il revendique désormais plus de moyens et un FSER à 33 millions. Et, l syndicat reste donc attentif aux moyens alloués aux radios en DAB+, corollaire de la juste répartition des fréquences par le régulateur dans les appels à candidatures en cours et à venir. Pour un FSER renforcé, pour éviter le "gel" budgétaire de la dotation de l'Etat, le syndicat invite les radios à adhérer (lire également ICI).