Ruben (à gauche) et Manu (à droite) sont tous les matins sur Champagne FM
LLP - Quel est votre parcours ?
R - J'ai commencé à l’âge de 15 ans dans une radio associative à Troyes (10) : Thème Radio. J'y ai été bénévole pendant 3 ans. Durant cette période, comme la plupart des animateurs radios, j'ai découvert ce métier. En 2000, j'ai rejoint le Studio École de France qui m’a conforté dans mon choix de faire de la radio mon métier.
Suite à ce cursus de 2 ans, retour à Thème Radio, en Emploi Jeune, puis une saison à Europe 2 Beauvais, deux saisons sur Champagne FM où j'animais les après-midi, puis départ pour le groupe Start. J’y intègre Wit FM au 16-20 pendant 1 saison, les responsables du groupe Start me font "monter à Paris" où pendant 3 saisons je fais le 16-20 de Voltage. Je passe ensuite les deux mois d'été 2010 sur Rire & Chansons.
Ensuite, retour dans ma région natale où j’intègre le programme local de NRJ à Troyes. Un passage éclair puisque quelques semaines après je reviens à Champagne FM qui me propose la tranche matinale. Et, j’y suis toujours.
R - J'ai commencé à l’âge de 15 ans dans une radio associative à Troyes (10) : Thème Radio. J'y ai été bénévole pendant 3 ans. Durant cette période, comme la plupart des animateurs radios, j'ai découvert ce métier. En 2000, j'ai rejoint le Studio École de France qui m’a conforté dans mon choix de faire de la radio mon métier.
Suite à ce cursus de 2 ans, retour à Thème Radio, en Emploi Jeune, puis une saison à Europe 2 Beauvais, deux saisons sur Champagne FM où j'animais les après-midi, puis départ pour le groupe Start. J’y intègre Wit FM au 16-20 pendant 1 saison, les responsables du groupe Start me font "monter à Paris" où pendant 3 saisons je fais le 16-20 de Voltage. Je passe ensuite les deux mois d'été 2010 sur Rire & Chansons.
Ensuite, retour dans ma région natale où j’intègre le programme local de NRJ à Troyes. Un passage éclair puisque quelques semaines après je reviens à Champagne FM qui me propose la tranche matinale. Et, j’y suis toujours.
LLP - Quels sont les rôles et les objectifs du Morning Man que vous êtes sur Champagne FM ?
R - On fait tous de la radio pour être écouté. Donc, objectif numéro un : proposer un produit qui fait de l'audience. Sur une radio comme Champagne FM, l'animateur du Morning "ouvre" l'antenne. On donne le ton de la journée. Mon boulot, c'est d'être dans le quotidien des gens, de faire partie de la famille. J'essaye de les avoir au saut du lit et de les accompagner jusqu’à leur arrivée au travail. Les animateurs du reste de la journée sur Champagne FM proposent une antenne agréable, à moi de leur donner des auditeurs bien préparés.
A titre personnel, mon objectif c'est de prendre du plaisir, de m'amuser. J'ai un travail-passion et il faut que ça le reste. Je me refuse d'aller "au boulot". Le rythme d'un Morning est déjà difficile alors, si c'est pour venir à reculons ce n'est pas la peine.
Au début de ma carrière, je ne rêvais pas de faire un Morning, je ne voulais pas m'imposer ce mode de vie mais, pour être honnête, maintenant je serais incapable de m'en passer. Quand on fait le Morning on vit des moments très particuliers qui deviennent très vite addictifs.
R - On fait tous de la radio pour être écouté. Donc, objectif numéro un : proposer un produit qui fait de l'audience. Sur une radio comme Champagne FM, l'animateur du Morning "ouvre" l'antenne. On donne le ton de la journée. Mon boulot, c'est d'être dans le quotidien des gens, de faire partie de la famille. J'essaye de les avoir au saut du lit et de les accompagner jusqu’à leur arrivée au travail. Les animateurs du reste de la journée sur Champagne FM proposent une antenne agréable, à moi de leur donner des auditeurs bien préparés.
A titre personnel, mon objectif c'est de prendre du plaisir, de m'amuser. J'ai un travail-passion et il faut que ça le reste. Je me refuse d'aller "au boulot". Le rythme d'un Morning est déjà difficile alors, si c'est pour venir à reculons ce n'est pas la peine.
Au début de ma carrière, je ne rêvais pas de faire un Morning, je ne voulais pas m'imposer ce mode de vie mais, pour être honnête, maintenant je serais incapable de m'en passer. Quand on fait le Morning on vit des moments très particuliers qui deviennent très vite addictifs.
LLP - Devez-vous vous astreindre à une certaine hygiène de vie ?
R - Parlons-en ! Oui c'est dur. Oui, c'est une organisation mais j'ai toujours beaucoup de mal avec ces animateurs de Morning qui disent qu'ils sont au lit à 19 heures et qu'ils ne voient plus personne... Il a fallu s’adapter. J'ai deux filles en bas âge et elles ont besoin d'un papa en pleine forme. J'avoue que la période "bébé qui ne fait pas ses nuits" a été délicate, mais j’ai su gérer. Je dors entre 5 et 6 heures par nuit, ce qui n'est pas si mal. La sieste est prescrite.
Je me suis remis au sport depuis quelques semaines et je dois avouer que cela fait vraiment du bien. J’ai une vie très normale, je vais au resto, je sors, je vois ma famille, mes amis. Je suis dans la vraie vie, et cela est très enrichissant pour l’émission. Je peux ainsi partager mes expériences qui sont proches de celles de mes auditeurs.
Il m’arrive, comme à un très grand nombre, d’avoir des moments de fatigue. Mais je peux compter sur le soutient de mon épouse.
R - Parlons-en ! Oui c'est dur. Oui, c'est une organisation mais j'ai toujours beaucoup de mal avec ces animateurs de Morning qui disent qu'ils sont au lit à 19 heures et qu'ils ne voient plus personne... Il a fallu s’adapter. J'ai deux filles en bas âge et elles ont besoin d'un papa en pleine forme. J'avoue que la période "bébé qui ne fait pas ses nuits" a été délicate, mais j’ai su gérer. Je dors entre 5 et 6 heures par nuit, ce qui n'est pas si mal. La sieste est prescrite.
Je me suis remis au sport depuis quelques semaines et je dois avouer que cela fait vraiment du bien. J’ai une vie très normale, je vais au resto, je sors, je vois ma famille, mes amis. Je suis dans la vraie vie, et cela est très enrichissant pour l’émission. Je peux ainsi partager mes expériences qui sont proches de celles de mes auditeurs.
Il m’arrive, comme à un très grand nombre, d’avoir des moments de fatigue. Mais je peux compter sur le soutient de mon épouse.
LLP - Comment faites-vous pour vous renouveler tous les matins sur Champagne FM et proposer un contenu qui capte l’attention des auditeurs ?
R - Je m’intéresse à l’actualité sous tous ses angles, afin de pouvoir rebondir sur tous les sujets ou presque. Je ne suis pas seul à travailler sur l’émission, Manu Poli (le journaliste qui m’accompagne le matin) est quasiment devenu co-animateur, et nous trouvons ensemble des idées de speak.
Sur une radio régionale, la proximité avec les auditeurs est importante, c'est donc plus facile de faire partie de leur quotidien. Ils font d'ailleurs parti de l'émission. Les inserts avec les auditeurs sont réguliers et sont parmi mes moments préférés. On s’amuse beaucoup ensemble.
J'écoute beaucoup les retours de Michaël Lévèque, mon responsable d'antenne avec qui je fais un debrief quasi quotidien. Les remarques de mon patron, Jérôme Delaveau, sont également très importantes. J'accepte plutôt bien la critique et je me remets en question souvent. Le travail reste le facteur numéro un de la réussite d'une émission. Préparer, rester concentré pendant l’émission, debriefer… Chaque étape est importante.
R - Je m’intéresse à l’actualité sous tous ses angles, afin de pouvoir rebondir sur tous les sujets ou presque. Je ne suis pas seul à travailler sur l’émission, Manu Poli (le journaliste qui m’accompagne le matin) est quasiment devenu co-animateur, et nous trouvons ensemble des idées de speak.
Sur une radio régionale, la proximité avec les auditeurs est importante, c'est donc plus facile de faire partie de leur quotidien. Ils font d'ailleurs parti de l'émission. Les inserts avec les auditeurs sont réguliers et sont parmi mes moments préférés. On s’amuse beaucoup ensemble.
J'écoute beaucoup les retours de Michaël Lévèque, mon responsable d'antenne avec qui je fais un debrief quasi quotidien. Les remarques de mon patron, Jérôme Delaveau, sont également très importantes. J'accepte plutôt bien la critique et je me remets en question souvent. Le travail reste le facteur numéro un de la réussite d'une émission. Préparer, rester concentré pendant l’émission, debriefer… Chaque étape est importante.
LLP - Comment ce métier a-t-il évolué ces dernières années et comment le voyez-vous évoluer ?
R - Avec l'explosion des réseaux sociaux et d'internet, l’auditeur met un visage sur la voix qu’il l’accompagne tous les matins. En plus d'être le mec sympa qu'il entend, il faut maintenant être aussi le mec sympa qu'il voit. Je ne sais pas si le métier d'animateur a vraiment changé, les enjeux ont changé mais pas le métier.
Tant que ce métier sera fait par des passionnés je ne suis pas très inquiet. Je pense que les animateurs radios ont encore de belles années devant eux. Et puis de toute façon je ne sais rien faire d'autre…
R - Avec l'explosion des réseaux sociaux et d'internet, l’auditeur met un visage sur la voix qu’il l’accompagne tous les matins. En plus d'être le mec sympa qu'il entend, il faut maintenant être aussi le mec sympa qu'il voit. Je ne sais pas si le métier d'animateur a vraiment changé, les enjeux ont changé mais pas le métier.
Tant que ce métier sera fait par des passionnés je ne suis pas très inquiet. Je pense que les animateurs radios ont encore de belles années devant eux. Et puis de toute façon je ne sais rien faire d'autre…