Jérôme Fouqueray, patron des musicales de RTL, ne veut pas entendre parler de cet amendement supprimant les règles anti-concentration.
On ne l'aurait pas parié au départ, mais la proposition d'amendement (lire notre article ici) proposée par le CSA ne satisfait pas non plus le SRN. Les radios musicales nationales regroupées dans le Syndicat des Réseaux radiophoniques Nationaux ne veulent pas en entendre parler... en l'état. Dans un communiqué, le syndicat critique sans appel cette proposition d'amendement "qui fustigerait les seuls réseaux nationaux par des mesures les visant exclusivement, de nature à réduire considérablement leur développement" (...). Bref, l'amendement fait l'unanimité contre lui.
Contacté par nos soins, Jérôme Fouqueray, Patron des musicales du groupe RTL et membre du SRN, en remet une louche: "Il n'y pas eu de concertation avec les opérateurs, c'est incompréhensible sur un sujet aussi essentiel. Or sous prétexte d'une prétendue libéralisation, un effet indirect des mesures envisagées est de limiter le développement de la diffusion des réseaux à vocation nationale, alors même que ce développement devrait figurer parmi les priorités du Conseil. Je constate que d'autres organisations s'opposent aussi à cet amendement, il serait sage de reporter la discussion au moment des prochaines Assises de la radio."
Le SRN ne fait pas franchement la même lecture de ce projet d'amendement. Voir même une lecture complètement inverse que celle de ses confrères du SIRTI. Et se paye au passage une virginité (si lobbying il y a eu, ce n'est pas lui!). Quoi qu'il en soit, ce "couac" du 14 juillet aura au moins le mérite de poser un rappel simple: avec le monde de la radio, mieux vaut jouer la concertation... même si parfois, c'est long.
Contacté par nos soins, Jérôme Fouqueray, Patron des musicales du groupe RTL et membre du SRN, en remet une louche: "Il n'y pas eu de concertation avec les opérateurs, c'est incompréhensible sur un sujet aussi essentiel. Or sous prétexte d'une prétendue libéralisation, un effet indirect des mesures envisagées est de limiter le développement de la diffusion des réseaux à vocation nationale, alors même que ce développement devrait figurer parmi les priorités du Conseil. Je constate que d'autres organisations s'opposent aussi à cet amendement, il serait sage de reporter la discussion au moment des prochaines Assises de la radio."
Le SRN ne fait pas franchement la même lecture de ce projet d'amendement. Voir même une lecture complètement inverse que celle de ses confrères du SIRTI. Et se paye au passage une virginité (si lobbying il y a eu, ce n'est pas lui!). Quoi qu'il en soit, ce "couac" du 14 juillet aura au moins le mérite de poser un rappel simple: avec le monde de la radio, mieux vaut jouer la concertation... même si parfois, c'est long.
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