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Les radios du CRLO devaient sous forme de documentaires de 60 minutes, se déplacer au cœur de la ruralité pour aller à la rencontre de sa population, ses maires, ses salariés, ses créateurs, ses artisans, en bref tous les acteurs qui la font encore exister. Une attention particulière avait été portée à la qualité des témoignages et leur vérité qui sans être trop techniques devront apporter à l’auditeur une connaissance vulgarisée des problématiques en question.
Le Collectif des Radios Libres Occitanie entendait favoriser les témoignages des acteurs de la ruralité mais aussi celui des collectivités territoriales comme des services de l’état. Ce matin, Bruce Torrente (également directeur de Radio Clapas) a reçu ce OUILove Awards en faveur de la proximité en sa qualité de co-président du Collectif des Radios Libres d’Occitanie.
Le Collectif des Radios Libres Occitanie entendait favoriser les témoignages des acteurs de la ruralité mais aussi celui des collectivités territoriales comme des services de l’état. Ce matin, Bruce Torrente (également directeur de Radio Clapas) a reçu ce OUILove Awards en faveur de la proximité en sa qualité de co-président du Collectif des Radios Libres d’Occitanie.
LLPR - À travers cette opération, vous avez voulu sortir des villes et parcourir la campagne. Pourtant, ce n’est pas dans les zones rurales que les auditeurs sont les plus nombreux. Pourquoi ce choix ?
BT - Il s'agissait de faire entendre la voix, les voix des acteurs du monde rural qui font face à des problématiques souvent plus dramatiques que celles des populations urbaines. Donner la parole à ceux qui l'ont peu ou pas fait parti de notre mission. C'est aussi une des missions que se donne la Région avec laquelle nous nous devions d'être partenaire.
LLPR - Quelle était la vocation de ce Radio Trip en Occitanie dans sa démarche éditoriale et quelles sont les radios du collectif qui y ont pris part ?
BT - Plusieurs radios se sont données les moyens de faire ces documentaires de 60 min. Leur vocation était de mettre en lumière ces zones souvent oubliées, désertées. La ligne éditoriale principale était de dire "Regardez ce qu'ils sont capables de faire, avec peu de moyens. Parfois il s'agissait aussi de transmettre leur colère".
LLPR - Combien cette opération a-t-elle demandé d’investissements à la fois humains et financiers ? Ces investissements ont-ils été aussi supportés et rendus possibles grâce à des partenaires ?
BT - Bien évidemment, l'aide financière de la Région est à la base de la fabrication de ce projet. Ce projet a demandé un fort investissement humain et financier des radios. C'est pour cette raison que certaines stations n'étaient pas en capacité de le faire.
LLPR - Avez-vous l’impression que la radio est moins visible depuis le début de la crise sanitaire ? Quelle se délocalise moins qu’avant ? Avez-vous également l’impression que se rapprocher du public est aussi une bonne manière de maintenir le lien et donc l’audience ?
BT - Pas du tout. La crise sanitaire nous a montrés à quel point se délocaliser nous manquait cruellement. Depuis la "fin de la crise", les radios créent à nouveau des projets avec le public et ré-invente des projets qui justement se rapprochent encore plus de nos auditeurs. Les radios associatives ont été exemplaires durant la crise, donc je pense qu'il n'y a pas eu un si gros impact sur leur notoriété. Juste les finances qui elles ont été moins visibles du coup !
LLPR - Préparerez-vous ou réfléchissez-vous à d’autres opérations de ce type ? Quels sont d’ailleurs les freins à la mise en place de ces délocalisations ?
BT - La proximité n'est pas chose si facile. Nous avons, les uns et les autres, mis en place de nouvelles opérations notamment en direction de la jeunesse fortement impactée durant la crise. Nous allons dans un premier temps revenir aux fondamentaux en allant plus près de nos antennes. La délocalisation est toujours très "coûteuse". C'est un frein, certes, mais qui peut se desserrer grâce à l'aide des collectivités locales.
BT - Il s'agissait de faire entendre la voix, les voix des acteurs du monde rural qui font face à des problématiques souvent plus dramatiques que celles des populations urbaines. Donner la parole à ceux qui l'ont peu ou pas fait parti de notre mission. C'est aussi une des missions que se donne la Région avec laquelle nous nous devions d'être partenaire.
LLPR - Quelle était la vocation de ce Radio Trip en Occitanie dans sa démarche éditoriale et quelles sont les radios du collectif qui y ont pris part ?
BT - Plusieurs radios se sont données les moyens de faire ces documentaires de 60 min. Leur vocation était de mettre en lumière ces zones souvent oubliées, désertées. La ligne éditoriale principale était de dire "Regardez ce qu'ils sont capables de faire, avec peu de moyens. Parfois il s'agissait aussi de transmettre leur colère".
LLPR - Combien cette opération a-t-elle demandé d’investissements à la fois humains et financiers ? Ces investissements ont-ils été aussi supportés et rendus possibles grâce à des partenaires ?
BT - Bien évidemment, l'aide financière de la Région est à la base de la fabrication de ce projet. Ce projet a demandé un fort investissement humain et financier des radios. C'est pour cette raison que certaines stations n'étaient pas en capacité de le faire.
LLPR - Avez-vous l’impression que la radio est moins visible depuis le début de la crise sanitaire ? Quelle se délocalise moins qu’avant ? Avez-vous également l’impression que se rapprocher du public est aussi une bonne manière de maintenir le lien et donc l’audience ?
BT - Pas du tout. La crise sanitaire nous a montrés à quel point se délocaliser nous manquait cruellement. Depuis la "fin de la crise", les radios créent à nouveau des projets avec le public et ré-invente des projets qui justement se rapprochent encore plus de nos auditeurs. Les radios associatives ont été exemplaires durant la crise, donc je pense qu'il n'y a pas eu un si gros impact sur leur notoriété. Juste les finances qui elles ont été moins visibles du coup !
LLPR - Préparerez-vous ou réfléchissez-vous à d’autres opérations de ce type ? Quels sont d’ailleurs les freins à la mise en place de ces délocalisations ?
BT - La proximité n'est pas chose si facile. Nous avons, les uns et les autres, mis en place de nouvelles opérations notamment en direction de la jeunesse fortement impactée durant la crise. Nous allons dans un premier temps revenir aux fondamentaux en allant plus près de nos antennes. La délocalisation est toujours très "coûteuse". C'est un frein, certes, mais qui peut se desserrer grâce à l'aide des collectivités locales.