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Lien vers la conférence : ICI
LLPR - Merlin est une enceinte connectée ou plutôt déconnectée c’est aussi sa spécificité) à destination du jeune public. Est-ce que cet outil a tenu sa promesse depuis son lancement ? Notamment en termes de ventes ?
CT - Merlin tient ses promesses en se positionnant, à l’occasion de ce 2ème Noël, en numéro 2 du marché derrière l’historique Lunii. Nous sommes très satisfaits et flattés de l’engouement des parents qui cherchaient à accéder à un répertoire d’une grande qualité, sans passer par un smartphone.
CT - Merlin tient ses promesses en se positionnant, à l’occasion de ce 2ème Noël, en numéro 2 du marché derrière l’historique Lunii. Nous sommes très satisfaits et flattés de l’engouement des parents qui cherchaient à accéder à un répertoire d’une grande qualité, sans passer par un smartphone.
LLPR - La dématérialisation des contenus audio a-t-il favorisé leur appropriation par le jeune public ?
CT - C’est tout le contraire. La dématérialisation des contenus audio a marqué le début d’une période pendant laquelle le jeune public n’a plus eu les moyens d’accéder facilement à l’écoute, en toute autonomie : on ne confie pas un iPod ou un smartphone à un enfant comme on lui confiait un lecteur Fisher Price ou même un lecteur CD. Il a fallu, précisément, rematérialiser l’expérience pour que les enfants aient à nouveau accès à du contenu audio quand ils le veulent.
CT - C’est tout le contraire. La dématérialisation des contenus audio a marqué le début d’une période pendant laquelle le jeune public n’a plus eu les moyens d’accéder facilement à l’écoute, en toute autonomie : on ne confie pas un iPod ou un smartphone à un enfant comme on lui confiait un lecteur Fisher Price ou même un lecteur CD. Il a fallu, précisément, rematérialiser l’expérience pour que les enfants aient à nouveau accès à du contenu audio quand ils le veulent.
LLPR - Quelles ont été les adaptations nécessaires à réaliser pour faciliter une bonne utilisation des jeunes de Merlin ?
CT - Merlin est le fruit d’une vision (de Bayard et de Radio France) mais aussi de nombreux échanges avec les parents au début du projet, puis avec nos clients. Leurs retours nous permettent d’affiner la navigation et l’utilisation de l’application.
LLPR - Merlin s’adresse aux 3 à 7 ans. Au-delà, ce très jeune public va commencer de l’audio via un Smartphone ?
CT - Merlin s’adresse aux 3-12 ans : nous souhaitons proposer aux enfants une solution pour accéder à du contenu audio jusqu’à l’équipement en smartphone, qui intervient généralement entre la 6ème et la 5ème. Au-delà en effet, le fait d’avoir un objet connecté dans la poche leur permet d’écouter beaucoup plus facilement ce qu’ils veulent, quand ils le veulent.
LLPR - Est-ce qu’il y a une volonté de la Chouette Radio de provoquer une addiction à ces contenus ?
CT - Pourquoi pas ? Le mot "addiction" est souvent connoté négativement, contrairement au mot « passion », mais on déplore rarement une addiction à la lecture, par exemple ! Au fond, nous voulons accompagner une redécouverte et une passion pour un mode de divertissement qui a trop longtemps déserté les chambres des enfants…
CT - Merlin est le fruit d’une vision (de Bayard et de Radio France) mais aussi de nombreux échanges avec les parents au début du projet, puis avec nos clients. Leurs retours nous permettent d’affiner la navigation et l’utilisation de l’application.
LLPR - Merlin s’adresse aux 3 à 7 ans. Au-delà, ce très jeune public va commencer de l’audio via un Smartphone ?
CT - Merlin s’adresse aux 3-12 ans : nous souhaitons proposer aux enfants une solution pour accéder à du contenu audio jusqu’à l’équipement en smartphone, qui intervient généralement entre la 6ème et la 5ème. Au-delà en effet, le fait d’avoir un objet connecté dans la poche leur permet d’écouter beaucoup plus facilement ce qu’ils veulent, quand ils le veulent.
LLPR - Est-ce qu’il y a une volonté de la Chouette Radio de provoquer une addiction à ces contenus ?
CT - Pourquoi pas ? Le mot "addiction" est souvent connoté négativement, contrairement au mot « passion », mais on déplore rarement une addiction à la lecture, par exemple ! Au fond, nous voulons accompagner une redécouverte et une passion pour un mode de divertissement qui a trop longtemps déserté les chambres des enfants…