"Nous avons eu des gains d’audience tout au long de la saison", a expliqué le patron de RTL au Monde. "Je crois que cette matinale s’est bien installée avec les changements que nous y avons apportés. Sans se fixer d’audience, on n’exclut pas de le faire à nouveau, car il y a une marge de progression". Alors, pour grappiller encore quelques dixièmes de point, RTL a misé sur Mazerolle et ses 72 printemps : "Nous avons estimé qu’il fallait non pas rajeunir notre offre, mais la renouveler. Après douze ans avec Jean-Michel Aphatie, nous étions à la fin du cycle. Nos auditeurs le connaissaient un peu trop et n’étaient, donc, plus nécessairement surpris par la façon qu’il avait d’interviewer les politiques".
Priorité à l'impartialité
"Notre actionnaire RTL Group est une entreprise européenne, qui nous assure une pleine indépendance à l’égard de tous les courants politiques, quels qu’ils soient. RTL n’est pas partisan, c’est notre ligne éditoriale. Notre antenne n’est pas au service de la gauche, de la droite ou de je ne sais quelle tendance. Si nous sommes la première radio de France, et si nos auditeurs sont sans cesse plus nombreux, c’est qu’ils apprécient notre impartialité (...) Cette année, nous allons garder la même offre et la renforcer. Nous cherchons à ce que notre audience ne vieillisse pas plus que la population française. Nous devons nous adresser à tout le monde. Nous n’avons pas l’obsession du rajeunissement ou du jeunisme", a précisé Christopher Baldelli.
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