Le groupe fusionné poursuivrait un projet industriel ambitieux axé sur cinq priorités clés : renforcer l’offre de contenus français de qualité, continuer à garantir l’indépendance, la fiabilité et la qualité de l’information en télévision, en radio et en digital, poursuivre le développement d’un pôle de production de contenus locaux et internationaux dans tous les segments des médias, accélérer le développement d’une plateforme nationale performante combinant une offre de rattrapage et de streaming et développer des technologies de pointe en streaming (en s’appuyant notamment sur les actifs de TF1 et sur la plateforme Bedrock, détenue conjointement avec RTL Group) et en publicité adressée, pour répondre aux besoins des téléspectateurs et des clients.
À l’issue de cette transaction, Bouygues détiendrait environ 30% de l’entité fusionnée dont il serait l’actionnaire de contrôle exclusif, au sein d’un concert avec RTL Group, second actionnaire avec 16%. Le flottant détiendrait 54% du nouveau groupe, dont environ 29% pour le flottant actuel de M6 et environ 25% pour le flottant actuel de TF1. Le Conseil d'administration du groupe fusionné serait composé de 12 membres dont 4 administrateurs désignés par Bouygues, 2 administrateurs désignés par RTL Group, 3 administrateurs indépendants, 2 administrateurs représentant les salariés et 1 administrateur représentant les salariés actionnaires. Une nouvelle dénomination sociale reflétant la richesse des activités du nouveau groupe fusionné serait déterminée. Ce dernier aurait son siège social en France et serait coté sur Euronext Paris.
Pour la fin de l'année 2022 ?
Les procédures d’information et de consultation des instances représentatives du personnel des sociétés concernées seront engagées conformément à la législation en vigueur. L’opération reste sous réserve de l'approbation des actionnaires de M6 et de TF1 réunis en assemblées générales extraordinaires auxquelles seraient notamment soumis les rapports des commissaires à la fusion et aux apports nommés pour les besoins de l’opération. Enfin, la réalisation de l'opération est soumise aux conditions suspensives habituelles en la matière, en particulier l'autorisation de l'Autorité de la Concurrence (ADLC) et celle du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA).
La réalisation définitive de l’opération serait prévue d’ici la fin de l'année 2022.
La réalisation définitive de l’opération serait prévue d’ici la fin de l'année 2022.