La Maison Ronde aura un nouveau président vendredi
La semaine s’annonce intense sur les bords de la Seine. D’abord, côté quai André Citroën, dans le 15ème arrondissement de Paris, au siège du CSA, les Sages vont enchaîner les entretiens d’embauche pour choisir celui -ou celle- qui dirigera la Maison Ronde, située à quelques encablures sur l’autre rive. Le planning s’annonce serré, puisque chaque jour, de mardi à jeudi, les Conseillers recevront deux candidats.
Le premier sera François Desnoyers, ce mardi à 14h30, ancien journaliste et ancien directeur général de Radio France puis aujourd’hui directeur général de l’agence Publics.
Guillaume Klossa suivra ce mardi à 16h45. Également issu de l’audiovisuel, il est actuellement directeur général de l’European Brodcasting Union à Genève (association des sociétés de l’audiovisuelle publique en Europe, qui produit notamment l’Eurovision).
Le premier sera François Desnoyers, ce mardi à 14h30, ancien journaliste et ancien directeur général de Radio France puis aujourd’hui directeur général de l’agence Publics.
Guillaume Klossa suivra ce mardi à 16h45. Également issu de l’audiovisuel, il est actuellement directeur général de l’European Brodcasting Union à Genève (association des sociétés de l’audiovisuelle publique en Europe, qui produit notamment l’Eurovision).
Celle désignée comme la grande favorite par les médias, Sibyle Veil s’exprimera devant les Sages ce mercredi à 14h30. Il faut dire qu’elle coche beaucoup de cases pour remporter la mise. Outre le fait d'être la seule femme candidate (la dernière ayant dirigée Radio France était Michelle Cotta en 1981 !) et de bénéficier de soutiens politiques, son projet pourrait rassurer car elle fût l’une des plus proches collaboratrices du président sortant Mathieu Gallet, qui, malgré son éviction, dispose d’un bon bilan.
Cinq hommes, une femme
Pur homme radio, Bruno Delport suivra ce mercredi à 16h45. Il dirige la station TSF Jazz et fût, notamment, à la tête de Radio Nova. Christophe Tardieu lui, est issu du monde de la culture : il dirige le Centre National du Cinéma (CNC). Il défendra son projet ce jeudi à 08h45. Enfin, Jérôme Batout fermera la marche ce jeudi à 11 heures. Il est directeur général de l’agence Publicis. Il a une bonne connaissance des arcanes de l’Etat pour avoir été conseiller spécial et chef de la stratégie et de la communication de Matignon sous le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
Chaque audition a été extrêmement cadrée par le CSA. Ainsi, le candidat exposera sa candidature pendant une heure maximum. Cette partie sera ouverte au public, filmée et diffusée en direct sur le site du CSA. Dans un second temps, le candidat sera interrogé par les Sages, à huis clos, pendant une heure maximum. La décision sera prise dans un temps record, puisqu’elle est attendue quelques heures après la dernière audition, soit d’ici ce vendredi 14 avril.
Chaque audition a été extrêmement cadrée par le CSA. Ainsi, le candidat exposera sa candidature pendant une heure maximum. Cette partie sera ouverte au public, filmée et diffusée en direct sur le site du CSA. Dans un second temps, le candidat sera interrogé par les Sages, à huis clos, pendant une heure maximum. La décision sera prise dans un temps record, puisqu’elle est attendue quelques heures après la dernière audition, soit d’ici ce vendredi 14 avril.
Une grande favorite
Si les projets de chacun ont été étudiés à la loupe (à lire ici), le CSA, présidé par Nicolas Curien en l’absence du Président en titre Olivier Schameck, devra montrer qu’il est indépendant et objectif dans son choix. Plusieurs articles de presse, notamment une enquête de Médiapart (on en parle ici) ou même du Parisien Dimanche, désignent Sibyle Veil comme la grande favorite. Cette prise à partie pourrait-elle la disqualifier ? Interrogée par La Lettre Pro de la Radio, elle a répondu qu'elle ne souhaitait pas s’exprimer avant la décision du CSA.
Les autres candidats que nous avons joints croient tous en leur chance, certains ayant même pris une disponibilité professionnelle pour préparer leur audition et faire campagne.
Les autres candidats que nous avons joints croient tous en leur chance, certains ayant même pris une disponibilité professionnelle pour préparer leur audition et faire campagne.
La Lettre Pro de la Radio donnera la parole aux candidats, qui ont souhaité répondre, aux trois questions suivantes :
1) Pourquoi avoir voulu candidater à la présidence de Radio France ?
2) Quelles sont les particularités de votre projet ?
3) Comment imaginez-vous le service public de la radio en France dans le futur ?
Les réponses, de 400 caractères maximums, transmises en amont, seront publiées à l’issue de chaque audition.