Ni de droite ni de gauche
La lecture des résultats fait apparaître trois catégories de médias. D’abord, les médias œcuméniques : "ils attirent peu ou prou des électeurs de droite, de gauche et du centre, et se raréfient, comme si la tendance était à la politisation ou, en tout cas, à la polarisation politique. Parmi les radios, seules RMC (49 % d’auditeurs de droite, 9 % du centre et 42 % de gauche), qui attire les auditeurs populaires, et à un degré moindre France Bleu (50 % d’auditeurs de droite, 9 % du centre et 41 % de gauche) et Europe 1 (49 %, 11 % et 38 %) attirent un public plus équilibré".
A droite toute
Ensuite, les médias qui attirent des électeurs de droite. Ce sont aussi les électeurs les plus âgés. "NRJ se détache tout particulièrement parmi les électeurs de Marine Le Pen (33 % d’auditeurs), ce qui n’a bien sûr rien à voir avec l’orientation politique de cette station, qui tient à rester le plus neutre possible. NRJ est écoutée notamment par des personnes reléguées dans des zones périurbaines, qui étaient jeunes dans les années 80 et qui ont aujourd’hui 45-55 ans. Un profil sociologique très proche des nouveaux électeurs lepénistes" dixit Marianne.
Enfin, les médias qui attirent des électeurs de gauche : "France Inter (72 %) et, dans une moindre mesure, France Info (49 %) séduisent les auditeurs de gauche, notamment la génération des soixante-huitards".
Enfin, les médias qui attirent des électeurs de gauche : "France Inter (72 %) et, dans une moindre mesure, France Info (49 %) séduisent les auditeurs de gauche, notamment la génération des soixante-huitards".