On se croirait revenu au début des années 80 à l'époque des radios libres ou plutôt au temps des radios pirates. Car c'est bien d'un piratage, un deuxième en seulement deux semaines, dont a été victime la première radio de France... Le 10 avril dernier, au soir du premier tour et suite à un premier piratage sur une fréquence de l'est parisien, Laurence Bloch, directrice de France Inter, indiquait sur son compte Twitter : "Nous en sommes absolument désolés et faisons tout pour comprendre ce qui s’est passé et éviter que cela se reproduise". Quinze après, rebelote. L'acte n'est pas anodin. Il est d'ailleurs interdit par la loi.
"Nous sommes en lien avec l’Arcom pour vérifier ce qui s’est passé et mené une enquête qui pourrait prendre plusieurs jours", a expliqué Radio France au Parisien. Cette fois-ci, plusieurs sites auraient été piratés si l'on en croit cet article du Télégramme qui indique que "selon de nombreux internautes, les fréquences de France Inter à Rennes, Nantes et Lyon auraient également été piratées". Le 10 avril dernier le quotidien Le Monde avait déjà évoqué un premier piratage sur une fréquence de l'est parisien en évoquant "Un discours contre les politiques, les technocrates ou encore les journalistes a été diffusé en boucle au moment de l’annonce des résultats du premier tour" en lieu et place du programme habituel. Ce dimanche, c'est un faux discours d’Emmanuel Macron qui a été diffusé...