D'abord, le communiqué laconique de Médiamétrie : "Dans sa décision du 29 novembre 2018, la Cour d’Appel de Versailles, après la décision du Tribunal de Commerce de Nanterre en date du 15 novembre 2017, rejette la demande de Sud Radio d’une expertise judiciaire de la méthodologie de mesure d’audience de la Radio de Médiamétrie. La cour d’appel condamne Sud Radio aux dépens de première instance et d’appel". La réponse de Sud Radio n'a pas boité : "contrairement à ce que prétend le communiqué publié ce jour par Médiamétrie, la Cour d’appel de Versailles n’a pas rejeté la demande de Sud Radio d’une expertise judiciaire de sa méthodologie de mesure d’audience (...) la Cour d’Appel a considéré en application d’une jurisprudence récente de la Cour de Cassation que cette demande était irrecevable devant le Tribunal de Commerce de Nanterre, seul le Tribunal de Commerce de Paris étant compétent".
Sud Radio contre-attaque
"Contrairement également à ce que laisse entendre le communiqué, la Cour d’Appel n’a condamné Sud Radio à aucune indemnité de procédure. Sud Radio renouvelle sa demande devant le Tribunal de Commerce de Paris. Sud Radio s’étonne de la publicité donnée par Médiamétrie à cette décision technique et plus encore des efforts continus de l’institut pour échapper à toute expertise judiciaire de ses méthodes". Et la station de Fiducial Médias de s'interroger sur le manque de sérénité devant "un expert indépendant".
"Médiamétrie fait l'objet de vives critiques, et ce dès 2006, par deux de ses propres administrateurs lui reprochant son opacité et son inertie face aux bouleversements technologiques et aux nouveaux modes de consommation des médias" conclut Sud Radio.
"Médiamétrie fait l'objet de vives critiques, et ce dès 2006, par deux de ses propres administrateurs lui reprochant son opacité et son inertie face aux bouleversements technologiques et aux nouveaux modes de consommation des médias" conclut Sud Radio.