Philippe d'Hauteville, président de la FRALA, a répondu aux questions de la presse corrézienne, vendredi dernier, au sujet du PLF 2025 et de ses conséquences
LLPR - Depuis la semaine dernière, la FRALA a multiplié les conférences de presse et a alerté les élus. Diriez-vous que la mobilisation monte en puissance contre ce projet de loi de finances qui prévoit une baisse substantielle du FSER ?
PDH - Les radios de la FRALA envisagent d'autres actions pour informer le public du danger que représente la disparition des radios associatives sur leur territoire. Nous informons également les élus des conséquences pour la diffusion de l'information et la communication de leurs actions auprès de leurs administrés. Nos différents partenaires, principalement issus du monde associatif, se mobilisent et nous aident à relayer nos inquiétudes et notre mobilisation via leurs propres réseaux. Les radios du Limousin mettent en commun toutes les données, images et sons. Nous envisageons de réaliser une grande journée durant laquelle nos antennes diffuseront un programme nourri de ces contenus.
PDH - Les radios de la FRALA envisagent d'autres actions pour informer le public du danger que représente la disparition des radios associatives sur leur territoire. Nous informons également les élus des conséquences pour la diffusion de l'information et la communication de leurs actions auprès de leurs administrés. Nos différents partenaires, principalement issus du monde associatif, se mobilisent et nous aident à relayer nos inquiétudes et notre mobilisation via leurs propres réseaux. Les radios du Limousin mettent en commun toutes les données, images et sons. Nous envisageons de réaliser une grande journée durant laquelle nos antennes diffuseront un programme nourri de ces contenus.
LLPR - En Limousin, combien de stations pourraient être contraintes de rendre définitivement l’antenne ?
PDH - En perdant environ 25 % de leur budget, les radios qui emploient du personnel risquent à terme de cesser leur diffusion. Certaines, devant licencier, n'auront parfois pas les moyens financiers pour indemniser les fins de contrat. De plus, cette baisse brutale du FSER s'accompagnera d'une diminution des aides des collectivités locales, elles aussi touchées par une réduction des dotations.
PDH - En perdant environ 25 % de leur budget, les radios qui emploient du personnel risquent à terme de cesser leur diffusion. Certaines, devant licencier, n'auront parfois pas les moyens financiers pour indemniser les fins de contrat. De plus, cette baisse brutale du FSER s'accompagnera d'une diminution des aides des collectivités locales, elles aussi touchées par une réduction des dotations.
LLPR - Quand les radios associatives seront-elles fixées sur leur sort ?
PDH - Aujourd'hui (ce mercredi NDLR) se déroule l'examen en commission des affaires culturelles à l'Assemblée des 57 amendements déposés par un large panel politique de députés. Cependant, la décision d'un 49-3 rendrait caduc tout vote de cette commission. Nous comptons donc sur le Ministère de la Culture, qui a exprimé ses inquiétudes concernant cette mesure douloureuse, pour intervenir et demander une rectification. Nous pourrons peut-être sauver 2025, mais ce signal, qui vise spécifiquement les radios associatives, est un avertissement très inquiétant pour la diversification des sources d'information et, plus généralement, pour le droit d'expression.
PDH - Aujourd'hui (ce mercredi NDLR) se déroule l'examen en commission des affaires culturelles à l'Assemblée des 57 amendements déposés par un large panel politique de députés. Cependant, la décision d'un 49-3 rendrait caduc tout vote de cette commission. Nous comptons donc sur le Ministère de la Culture, qui a exprimé ses inquiétudes concernant cette mesure douloureuse, pour intervenir et demander une rectification. Nous pourrons peut-être sauver 2025, mais ce signal, qui vise spécifiquement les radios associatives, est un avertissement très inquiétant pour la diversification des sources d'information et, plus généralement, pour le droit d'expression.