Olivier Lendresse dirige le numérique à Europe 1 / Photo François Quairel
LLPR : Europe 1 avait-elle pris du retard sur le numérique, notamment par rapport à Radio France ?
Olivier Lendresse - Non je ne pense pas, Europe 1 avait une offre numérique assez complète avec un site et une application qui sont parmi les premiers en France. Une offre éditoriale assez complète avec de l’audio et de la vidéo, et une très forte capacité d’innovation sur les réseaux sociaux. Nous l’avons montré lors de la dernière présidentielle. Europe 1 a un vrai défi autour de l’audio. Nous ne sommes pas dans un rattrapage, nous prenons déjà de l’avance aujourd’hui avec les annonces qui ont été faites.
LLPR - En quoi Europe 1 Studio est-il innovant ?
OL - C’est une démarche complète. D’abord, nous refusons de mettre en opposition radio et podcast. On écoute de la radio en linéaire, en direct ou en podcast, c’est notre métier et nous développons. Ces compétences, nous les avons en interne. Le succès du podcast « Varennes » l’a démontré : nous sommes en capacité de produire des choses de qualités pensées pour les usages numériques. Sur la distribution, nous faisons en sorte que ce soit écoutable. Pour l’audio, il n’y a pas de grandes plateformes comme YouTube sur la vidéo. Le marché est très fragmenté. L’usage actuel du podcast en France, c’est le replay. Et nous avons une force, nous sommes capable de donner de la visibilité. Concernant la monétisation, on sait que le marché de l’audio est plus faible que celui de la vidéo. Nous avons la force d’une régie (Lagardère Active, NDLR) qui déjà fait ce virage là.
Olivier Lendresse - Non je ne pense pas, Europe 1 avait une offre numérique assez complète avec un site et une application qui sont parmi les premiers en France. Une offre éditoriale assez complète avec de l’audio et de la vidéo, et une très forte capacité d’innovation sur les réseaux sociaux. Nous l’avons montré lors de la dernière présidentielle. Europe 1 a un vrai défi autour de l’audio. Nous ne sommes pas dans un rattrapage, nous prenons déjà de l’avance aujourd’hui avec les annonces qui ont été faites.
LLPR - En quoi Europe 1 Studio est-il innovant ?
OL - C’est une démarche complète. D’abord, nous refusons de mettre en opposition radio et podcast. On écoute de la radio en linéaire, en direct ou en podcast, c’est notre métier et nous développons. Ces compétences, nous les avons en interne. Le succès du podcast « Varennes » l’a démontré : nous sommes en capacité de produire des choses de qualités pensées pour les usages numériques. Sur la distribution, nous faisons en sorte que ce soit écoutable. Pour l’audio, il n’y a pas de grandes plateformes comme YouTube sur la vidéo. Le marché est très fragmenté. L’usage actuel du podcast en France, c’est le replay. Et nous avons une force, nous sommes capable de donner de la visibilité. Concernant la monétisation, on sait que le marché de l’audio est plus faible que celui de la vidéo. Nous avons la force d’une régie (Lagardère Active, NDLR) qui déjà fait ce virage là.
LLPR - Justement sur la monétisation, où en êtes-vous ?
OL - Nous avons peut-être la meilleure régie en France pour vendre de l’audio. "Varennes" avait un sponsor : Acadomia. On est sur une croissance de chiffre d’affaires, on a multiplié par trois au premier semestre sur le podcast.
LLPR - Vous allez mettre à, l’honneur des talents sur Europe 1 Studio…
OL - C’est une innovation. Europe 1 est une maison ouverte, et on accueille ce qui se fait en dehors d’Europe 1, on l’accélère, on donne de la visibilité et on monétise. Europe 1 Studio est une réalité. L’arrivée du Youtuber Hugo Travers en témoigne. Sur les productions, on fonctionne avec des équipes projets et on implique toute la radio. Pour "Varennes", il y avait énormément de voix : tout était fait en interne. Marie-Antoinette était Catherine Ney, le roi Louis XVI était Marc Messier.
LLPR - Comment de productions sur le numérique allez-vous lancer ?
OL - Le 12 septembre, on lance le podcast « 3h56, le premier homme sur le lune » puis plus tard arrivera une émission d’histoire, une collection autour de la politique avec Olivier Duhamel, ou bien sur le sport avec François Clauss.
OL - Nous avons peut-être la meilleure régie en France pour vendre de l’audio. "Varennes" avait un sponsor : Acadomia. On est sur une croissance de chiffre d’affaires, on a multiplié par trois au premier semestre sur le podcast.
LLPR - Vous allez mettre à, l’honneur des talents sur Europe 1 Studio…
OL - C’est une innovation. Europe 1 est une maison ouverte, et on accueille ce qui se fait en dehors d’Europe 1, on l’accélère, on donne de la visibilité et on monétise. Europe 1 Studio est une réalité. L’arrivée du Youtuber Hugo Travers en témoigne. Sur les productions, on fonctionne avec des équipes projets et on implique toute la radio. Pour "Varennes", il y avait énormément de voix : tout était fait en interne. Marie-Antoinette était Catherine Ney, le roi Louis XVI était Marc Messier.
LLPR - Comment de productions sur le numérique allez-vous lancer ?
OL - Le 12 septembre, on lance le podcast « 3h56, le premier homme sur le lune » puis plus tard arrivera une émission d’histoire, une collection autour de la politique avec Olivier Duhamel, ou bien sur le sport avec François Clauss.