Engagée en 2012 et en 2013, la campagne des Indés Radios mettant en avant des annonces publicitaires comportant le message : "Chaque jour, […], 8 millions d’auditeurs sont à l’écoute d’une radio qui partage tout de leur vie quotidienne. Cette proximité unique alliée à la force d’un réseau national fait des Indés Radios la 1ère audience de France" avait fait bondir le groupe NRJ. Celui-ci avait donc assigné le GIE devant le Tribunal de Commerce de Paris.
Les radios du groupe de Jean-Paul Baudecroux, estimaient que cette campagne, qui "présentait le couplage publicitaire des Indés Radios comme une radio ou un réseau national, constituait une publicité comparative illicite et ainsi un acte de concurrence déloyale".
Les radios du groupe de Jean-Paul Baudecroux, estimaient que cette campagne, qui "présentait le couplage publicitaire des Indés Radios comme une radio ou un réseau national, constituait une publicité comparative illicite et ainsi un acte de concurrence déloyale".
Une publicité "trompeuse"
Par un jugement du 30 avril dernier, ce Tribunal a fait droit à la demande du Groupe NRJ et a jugé que le GIE n'était "ni une radio, ni un réseau national, en ce qu’il n’exploite pas une radio identifiée mais regroupe des radios distinctes sous des marques et dénominations diverses". Il a donc retenu, qu'en indiquant à destination de l'auditeur que le GIE constituait une radio et un réseau disposant de la première audience de France, cette publicité était "trompeuse".
Le Tribunal a donc en conséquence, "interdit au GIE Les Indépendants de poursuivre ou de reprendre la campagne publicitaire litigieuse, et plus généralement de présenter son couplage publicitaire comme une radio et de comparer son couplage publicitaire à des radios, et ce sous astreinte de 10 000 € par infraction constatée à compter de la signification du jugement".
Le Tribunal a donc en conséquence, "interdit au GIE Les Indépendants de poursuivre ou de reprendre la campagne publicitaire litigieuse, et plus généralement de présenter son couplage publicitaire comme une radio et de comparer son couplage publicitaire à des radios, et ce sous astreinte de 10 000 € par infraction constatée à compter de la signification du jugement".
Le GIE devrait faire appel du jugement
Le Tribunal de commerce de Paris a condamné le GIE à verser à chacune des sociétés NRJ, Nostalgie, Chérie FM et Rire & Chansons, 25 000 € en réparation du préjudice du fait de la publicité trompeuse et 10 000 € au titre de l’article 700 CPC.
Le GIE devrait logiquement faire appel de cette décision.
Le GIE devrait logiquement faire appel de cette décision.