Quelques heures avant un CEE extraordinaire, "cette audition se veut avant tout utile" a d'abord souligné Patrick Bloche le président de la commission des Affaires culturelles au vingt-et-unième jour de grève à Radio France.
Le projet stratégique de Mathieu Gallet s'articule atour de cinq points pour la période comprise entre 2015 et 2019 : "Radio France, radio de tous à l’ère numérique", "Radio France, acteur majeur de la musique et de la culture en France", "Aller à la rencontre des publics et diversifier les activités", "Transformer et moderniser l’entreprise" et "Les principes du retour à l’équilibre".
Revoir l'audition complète de Mathieu Gallet ICI
Le projet stratégique de Mathieu Gallet s'articule atour de cinq points pour la période comprise entre 2015 et 2019 : "Radio France, radio de tous à l’ère numérique", "Radio France, acteur majeur de la musique et de la culture en France", "Aller à la rencontre des publics et diversifier les activités", "Transformer et moderniser l’entreprise" et "Les principes du retour à l’équilibre".
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Cinq points pour 10 objectifs
Objectif 1 : Offrir une gamme de radios d’exception au public le plus large
Objectif 2 : Intégrer les nouveaux usages de la radio
Objectif 3 : Garantir une information de référence et de proximité
Objectif 4 : Ouvrir la musique classique à tous les publics
Objectif 5 : Faire rayonner la création et la diversité culturelle
Objectif 6 : Nouveau lieu, nouveaux liens avec le public
Objectif 7 : Connaitre les publics et diversifier les activités
Objectif 8 : Renforcer le dialogue social et accompagner les réformes
Objectif 9 : Améliorer la performance et garantir l’exemplarité de la gestion
Objectif 10 : Mener la réhabilitation à son terme dans le respect des personnels
Objectif 2 : Intégrer les nouveaux usages de la radio
Objectif 3 : Garantir une information de référence et de proximité
Objectif 4 : Ouvrir la musique classique à tous les publics
Objectif 5 : Faire rayonner la création et la diversité culturelle
Objectif 6 : Nouveau lieu, nouveaux liens avec le public
Objectif 7 : Connaitre les publics et diversifier les activités
Objectif 8 : Renforcer le dialogue social et accompagner les réformes
Objectif 9 : Améliorer la performance et garantir l’exemplarité de la gestion
Objectif 10 : Mener la réhabilitation à son terme dans le respect des personnels
Des salves de questions
Au nom du groupe socialiste, le député Michel Françaix a indiqué que cette grève révélait "la singularité du service public". Citant Jean Vilar (la radio publique est aussi indispensable que l’eau et le gaz) "ce n’est pas faire injure aux radios privées". Michel Françaix a demandé des éclaircissements sur la convention collective, sur le COM, sur la politique musicale (fusion des orchestres), la syndication des locales en préservant l’identité régionale…
Au nom du groupe UMP, Franck Riester a évoqué l’inquiétude mais aussi la colère : "il faut donc dans l’urgence sortir de la crise". Puis, a pointé du doigt les 87 M€ qui n’ont pas été versés par l’Etat, le coût pharaonique des travaux, les reformes qui n’ont pas été conduites, le manque de dialogue social : "il y a des progrès à faire (…) Le Gouvernement joue aux pompiers pyromanes. Quelles sont les pistes de réformes concrètes ?" a demandé le député Riester.
Pour le groupe des écologistes, Barbara Pompili a interrogé Mathieu Gallet : "comment en est-on arrivé à cette situation ? Pourquoi ne pas avoir tiré la sonnette d’alarme ? La situation financière menace l’avenir du groupe… Difficile de demander plus et mieux ou la même qualité avec moins de moyens". Pour Barbara Pompili : "même en période de vaches maigres, l’Etat doit honorer ses engagements (…) il conviendrait d’imaginer d’autres sources de financement".
Pour le groupe UDI, le député Rudy Salles a évoqué "une situation de blocage dramatique (…) qui enfonce une entreprise publique déjà fragilisée dans la crise et que ce sont les contribuables qui assumeront in fine les 3 M€ de coût total". Pour le député, il faut que l’entreprise adopte "une véritable culture de gestion" évoquant des "gains de productivité". Ainsi, le député s’est interrogé sur les podcasts payants et encore sur les conditions d’une sortie de crise.
La députée Gilda Hobert, au nom du groupe RRDP s’est interrogée sur l’avenir numérique de Radio France quand la député Marie-George Buffet, pour le groupe GDR, a mis en évidence "l’attachement des salariés à une grande ambition pour cette radio publique. Cette crise de confiance est peut-être justifiée par une contradiction ? " a demandé Marie-Georges Buffet pour qui "il faut donner les moyens de son ambition" à Radio France.
Au nom du groupe UMP, Franck Riester a évoqué l’inquiétude mais aussi la colère : "il faut donc dans l’urgence sortir de la crise". Puis, a pointé du doigt les 87 M€ qui n’ont pas été versés par l’Etat, le coût pharaonique des travaux, les reformes qui n’ont pas été conduites, le manque de dialogue social : "il y a des progrès à faire (…) Le Gouvernement joue aux pompiers pyromanes. Quelles sont les pistes de réformes concrètes ?" a demandé le député Riester.
Pour le groupe des écologistes, Barbara Pompili a interrogé Mathieu Gallet : "comment en est-on arrivé à cette situation ? Pourquoi ne pas avoir tiré la sonnette d’alarme ? La situation financière menace l’avenir du groupe… Difficile de demander plus et mieux ou la même qualité avec moins de moyens". Pour Barbara Pompili : "même en période de vaches maigres, l’Etat doit honorer ses engagements (…) il conviendrait d’imaginer d’autres sources de financement".
Pour le groupe UDI, le député Rudy Salles a évoqué "une situation de blocage dramatique (…) qui enfonce une entreprise publique déjà fragilisée dans la crise et que ce sont les contribuables qui assumeront in fine les 3 M€ de coût total". Pour le député, il faut que l’entreprise adopte "une véritable culture de gestion" évoquant des "gains de productivité". Ainsi, le député s’est interrogé sur les podcasts payants et encore sur les conditions d’une sortie de crise.
La députée Gilda Hobert, au nom du groupe RRDP s’est interrogée sur l’avenir numérique de Radio France quand la député Marie-George Buffet, pour le groupe GDR, a mis en évidence "l’attachement des salariés à une grande ambition pour cette radio publique. Cette crise de confiance est peut-être justifiée par une contradiction ? " a demandé Marie-Georges Buffet pour qui "il faut donner les moyens de son ambition" à Radio France.