Lyon Demain raconte l'histoire de la radio lyonnaise

Déjà dans les Années 70, la Capitale des Gaules voit se développer des radios dites "pirates" bravant le monopole d'état sur la radiodiffusion : Polyphène, Radio Canuts-Radio Guignol, Léon, Pipelette... Des radios qui doivent jouer à cache-cache avec la police pour tenter d'éviter saisies et condamnations.
Le 10 mai 1981, François Mitterrand est élu président et dès l'été, trois radios voient le jour entre Rhône et Saône : Radio Trait d'Union, Radio Bellevue et Radio Contact. Elles entraineront dans leur sillage une multitude de projets radiophoniques, plus ou moins professionnels, plus ou moins loufoques, mais qui réuniront des centaines de passionnés.

Fin 81, toutes les semaines, se crée une nouvelle radio en moyenne : certaines ont encore un nom qui résonne sur la FM même si beaucoup ont disparu : Happy Radio, Radio Cristal, Radio Tonus, Ciel FM, Radio Julie, Radio Arc-en-Ciel, Radio Perce-Neige, Radio Plurielle, Radio Scoop, Radio Bravo, Radio Action...

La législation tarde à se mettre en place, la Haute Autorité est créée, des mariages forcés sont imposés, la publicité est autorisée seulement en 1984, les réseaux nationaux débarquent à Lyon en 1985 et rachètent des stations à bout de souffle... l'âge d'or des radios libres aura duré une dizaine d'années avant la professionnalisation du métier et l'arrivée du Conseil supérieur de l'audiovisuel" indique Gérald Bouchon. Rappelons que Gérald a créé sa première radio en 1984 (Radio Forum à Lyon), avant de rejoindre les équipes de Radio Arc-en-Ciel et et de créer Lyon 1ère dans sa version "radio de l'info et de l'éco".
En 2018, il crée Lyon Demain, radio de solutions, dédiée à l'écologie, à la solidarité, au vivre-ensemble et plus généralement, aux bonnes pratiques pour la planète.