En février dernier, le précédent mouvement social à France Bleu avait touché l'ensemble des stations locales du réseau et avait concerné 74 % des journalistes dans les rédactions.
Hier, jour de rentrée à France Bleu, le bureau national du SNJ Radio France a adressé une lettre ouverte à Claude Esclatine dans laquelle le syndicat prévient le nouveau directeur du réseau des conséquences de ses choix stratégiques.
Le SNJ Radio France y verrait en effet une possible fragilisation du réseau. Autrement dit, un malaise des rédactions face à ces évolutions sans les moyens qui iraient avec.
La Lettre Pro de la Radio reproduit in extenso cette lettre ouverte adressée à Claude Esclatine.
Hier, jour de rentrée à France Bleu, le bureau national du SNJ Radio France a adressé une lettre ouverte à Claude Esclatine dans laquelle le syndicat prévient le nouveau directeur du réseau des conséquences de ses choix stratégiques.
Le SNJ Radio France y verrait en effet une possible fragilisation du réseau. Autrement dit, un malaise des rédactions face à ces évolutions sans les moyens qui iraient avec.
La Lettre Pro de la Radio reproduit in extenso cette lettre ouverte adressée à Claude Esclatine.
Monsieur le Directeur,
Dans le message que vous avez transmis dimanche aux équipes de France Bleu vous avez souligné votre priorité : "l’ardente obligation" du multimédia.
Avant même votre arrivée, et en votre nom, Claude Bruillot avait transmis aux équipes l’obligation formelle du cadencement, avec ce que ça représente pour l’organisation des Radios Locales.
Ainsi, si Philippe Chaffanjon avait une priorité : le multimédia et Claude Perrier avait, lui, la sienne : les matinales, vous en annoncez deux à des équipes qui ont déjà marqué, par une grève extrêmement suivie au printemps dernier, qu’elles ne pouvaient pas admettre de dépouiller le terrain au profit des matinales.
Et ça ne s’arrête pas là puisque vous annoncez dans le même temps que les redéploiements vont reprendre.
Dans le message que vous avez transmis dimanche aux équipes de France Bleu vous avez souligné votre priorité : "l’ardente obligation" du multimédia.
Avant même votre arrivée, et en votre nom, Claude Bruillot avait transmis aux équipes l’obligation formelle du cadencement, avec ce que ça représente pour l’organisation des Radios Locales.
Ainsi, si Philippe Chaffanjon avait une priorité : le multimédia et Claude Perrier avait, lui, la sienne : les matinales, vous en annoncez deux à des équipes qui ont déjà marqué, par une grève extrêmement suivie au printemps dernier, qu’elles ne pouvaient pas admettre de dépouiller le terrain au profit des matinales.
Et ça ne s’arrête pas là puisque vous annoncez dans le même temps que les redéploiements vont reprendre.
Votre volonté "d’améliorer notre couverture territoriale" et d’un "retour sur les médias numériques" ne peut qu’être saluée. Mais le nouveau directeur de France Bleu demande aux rédactions de faire le même travail de reportage mais avec un reporter de moins, et la diminution de budget de remplacement CDD, tout en y ajoutant le multimédia une fois la journée de travail radio finie, sans accord et avec la probabilité de perdre un poste dans les redéploiements. Là vous fragilisez France Bleu.
Permettez-nous, par ce courrier, de vous informer que les rédactions vous répondront sous peu de manière franche et forte.
Veuillez agréer, Monsieur le directeur du réseau France Bleu, nos sentiments les meilleurs.
Le bureau national du SNJ Radio France
Permettez-nous, par ce courrier, de vous informer que les rédactions vous répondront sous peu de manière franche et forte.
Veuillez agréer, Monsieur le directeur du réseau France Bleu, nos sentiments les meilleurs.
Le bureau national du SNJ Radio France