Cette dernière édition du baromètre d’Acast montre qu’à travers la France, l’Île-de-France représente 40.6% des écoutes du deuxième trimestre avec plus particulièrement, 25.5 % pour Paris. Les agglomérations de plus de 100 000 habitants représentent 25.1% des écoutes, contre 34.3% pour les agglomérations de moins de 100 000 habitants. Le podcast reste tout de même un média de proximité avec 60% des écoutes hors de l’île-de-France.
"L'engouement du public pour le podcast natif se développe fortement et la pénétration de ce média dans les provinces françaises continue de progresser. Ces indicateurs sont très positifs pour les podcasteurs qui réussissent à convertir de plus en plus d'auditeurs et qui vont inciter encore davantage de marques à inclure le podcast dans leur stratégie de communication" explique Yann Thébault, directeur général France et Allemagne de Acast. "Nous avons également remarqué une accélération des usages qui ont été multipliés par 4 depuis que nous avons lancé le premier baromètre des podcasts natifs en janvier 2020. Avec ce focus, Acast souligne que la répartition des écoutes reste la même depuis notre premier baromètre initialement diffusé en janvier 2020 mais que le format du podcast a grandi sans avoir changé les façons de consommer".
Dans son dernier baromètre, Acast souligne également diverses tendances. La répartition des revenus par format constatant une expansion du format "sponsoring" avec 46% des parts des revenus publicitaires de la plateforme contre 36% le trimestre précédent. Acast enregistre donc un regain d’investissement dans la communication d’influence au deuxième trimestre 2021 grâce à l’effet de “déconfinement" qui a bousculé les tendances du marché.
Quand déconfinement rime avec redynamisation
Les revenus publicitaires issus du format spot audio représentent seulement 54%, ce qui est moindre que les trimestres précédents. Au niveau des nouveautés, Acast met en évidence que le secteur de la culture et des loisirs fait son entrée dans le Top 3 des annonceurs."Le déconfinement a eu pour effet de relancer les prises de parole d'annonceurs du secteur culturel et que le format audio leur a permis de créer de l'engagement recherché auprès d'une audience affinitaire en forte croissance. Nous traduisons la lecture de cette tendance par le fait que le déconfinement progressif a permis de redynamiser ce secteur et que la culture a misé sur une stratégie d’influence en se plaçant au sein de ce format florissant" ajoute Yann Thébault.