Cet après-midi à l'Hôtel Alfonso XIII à Séville
Les Indés Radios ont un socle d’audience puissant et pluriel. Si au niveau national la grande famille des musicales a nettement accusé le coup lors de la dernière vague de Médiamétrie, en perdant près de 2 points d’audience cumulée (soit plus de 800 000 auditeurs), la famille de la radio indé s’est au contraire offert un score en augmentation plus que sensible sur une audience déjà très puissante (+150 000 auditeurs).
"Nous sommes plus proches de nos auditeurs, dans tous les sens du terme. Et sur un moment d’actualité très forte comme sur ce premier trimestre, force est de constater que nos radios n’étaient absolument pas « hors compétition » face aux grandes généralistes."
"Nous sommes plus proches de nos auditeurs, dans tous les sens du terme. Et sur un moment d’actualité très forte comme sur ce premier trimestre, force est de constater que nos radios n’étaient absolument pas « hors compétition » face aux grandes généralistes."
Des radios toujours plus crédibles
Jean-Eric Valli président des Indés Radios aux côtés d'Antoine Baduel qui dirige Radio FG
Tout est là. Les auditeurs ont pu écouter leur radio de proximité sans être hors du coup. "Et au contraire, je pense que beaucoup ont sans doute préféré suivre cette actualité… avec le regard local." Des programmes construits sur mesure pour des bassins d’audience précis, un professionnalisme qui s’affûte d’année en année : "Les radios indépendantes ont aujourd’hui les moyens d’investir. À la fois dans leur technique, dans leurs équipements, et dans l’humain. Et surtout, elles font ce choix d’investir. Ce qui les rend évidemment toujours plus crédibles vis-à-vis de leurs auditeurs."
Mais pour Jean-Éric Valli, ce qui est logique et évident pour les auditeurs ne l’est pas forcément pour tout le monde. "L’imaginaire des gens qui nous régulent est complètement déconnecté de la réalité des auditeurs. Il est stupéfiant de voir à quel point les décideurs parisiens se font une image dépassée de la radio de proximité." Le président Valli a le sentiment très net que le Groupement et ses aspirations de développement sont souvent mal calculés par les institutions, les ministères et l’instance de régulation. "Il y a en France quatre ou cinq groupes de radiodiffusion qui font la loi vis-à-vis des politiques. Si ces derniers avaient conscience de notre force de frappe et de notre potentiel réel, ils l’accompagneraient. S’ils voulaient juste en avoir conscience, ils auraient entendu notre volonté et pas celle des grands groupes anti-RNT !".
Mais pour Jean-Éric Valli, ce qui est logique et évident pour les auditeurs ne l’est pas forcément pour tout le monde. "L’imaginaire des gens qui nous régulent est complètement déconnecté de la réalité des auditeurs. Il est stupéfiant de voir à quel point les décideurs parisiens se font une image dépassée de la radio de proximité." Le président Valli a le sentiment très net que le Groupement et ses aspirations de développement sont souvent mal calculés par les institutions, les ministères et l’instance de régulation. "Il y a en France quatre ou cinq groupes de radiodiffusion qui font la loi vis-à-vis des politiques. Si ces derniers avaient conscience de notre force de frappe et de notre potentiel réel, ils l’accompagneraient. S’ils voulaient juste en avoir conscience, ils auraient entendu notre volonté et pas celle des grands groupes anti-RNT !".
Une "pénurie de fréquences"
Jean-Éric Valli est paradoxalement plus agacé encore lorsque les sondages sont au beau fixe pour sa famille de radios. "Nous parlons tous les jours à des gens et à des institutions qui nous voient comme quantité négligeable. Et qui nous laissent nous débattre dans une pénurie de fréquences, sans réelle volonté politique sur la RNT, en nous imposant des règles souvent obsolètes… Vous savez, je n’ai pas oublié cet article de presse dans lequel un grand nom de la radio nationale, au tournant des années 90, expliquait doctement comment la radio locale aurait disparu en l’an 2000… Il faut que les opérateurs de radio indépendante se respectent eux-mêmes, et qu’ils s’accordent le crédit que les autorités ne leur accordent pas !".
Les Indés Radios à Séville
Pour cette nouvelle Convention, cap sur l'Espagne. Les Indés Radios sont à Séville jusqu'au10 juin. Après un vol affrété à Roissy, les participants sont arrivés directement à l'Hôtel Alfonso XIII pour la plénière. Parmi les invités : Laurent-Éric Le Lay, président de TF1 Publicité.
Ce mardi, la matinée sera consacrée aux partenaires et aux ateliers pratiques, avant une après-midi quartier libre. Juste le temps d'un dîner de gala et retour à Paris pour ce 10 juin.
Un planning serré de deux jours et deux nuits, mais qui devrait comme chaque année rencontrer un joli succès : le taux de participation devrait comme à l'ordinaire frôler les 80% de participants.
Ces réunions annuelles sont de vrais temps forts dans la vie des Indés Radios. Elles permettent à ses membres de se rencontrer, d'échanger, de partager des expériences, et renforcent les liens. Elles permettent aussi à toutes les radios de se mettre à jour sur les grandes tendances du marché, avec les différents orateurs et partenaires.
Ce mardi, la matinée sera consacrée aux partenaires et aux ateliers pratiques, avant une après-midi quartier libre. Juste le temps d'un dîner de gala et retour à Paris pour ce 10 juin.
Un planning serré de deux jours et deux nuits, mais qui devrait comme chaque année rencontrer un joli succès : le taux de participation devrait comme à l'ordinaire frôler les 80% de participants.
Ces réunions annuelles sont de vrais temps forts dans la vie des Indés Radios. Elles permettent à ses membres de se rencontrer, d'échanger, de partager des expériences, et renforcent les liens. Elles permettent aussi à toutes les radios de se mettre à jour sur les grandes tendances du marché, avec les différents orateurs et partenaires.
Les 3 nouveaux administrateurs aux Indés Radios (de gauche à droite) : Anthony Eustache, Yann Oger et Jacques Hardoin