La Norvège est donc le premier pays européen à se décider pour le tout numérique (Lire ICI). Partout en Europe et dans le monde, la RNT gagne des voix : 20 pays disposent de services de RNT et 15 pays procèdent à des expérimentations. En Norvège, il faut dire que le ministre de la culture Thorhild Widvey, cité par Le Figaro, s'appuie sur de solides arguments : "les auditeurs auront accès à des programmes plus divers et pluralistes, et profiter d'un meilleur son".
Les coûts de diffusion ont été également été divisés par 8 selon le ministère.
Les coûts de diffusion ont été également été divisés par 8 selon le ministère.
Pour Jean-Eric Valli, président des Indés Radios : "La RNT est essentielle. Nous saluons la décision prise par la Norvège. La France doit s’en inspirer même si nous ne sommes pas pour l’extinction de la FM. Nous ne devons pas rester un village gaulois en Europe et obérer le futur de la radio sous prétexte que certains acteurs du paysage audiovisuel ont peur de la concurrence qu’amènerait la RNT ! Internet n’est pas le seul moyen, d’ailleurs, nous serons bientôt un des rares pays où des décisions concernant la RNT ne sont pas prises. Plus de 100 radios indépendantes émettent déjà en RNT à Paris, Marseille ou Nice. Il est temps que la RNT soit une réalité partout en France comme c’est déjà le cas en Europe".
Des questions encore sans réponses
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel avait annoncé dans son rapport remis le 21 janvier dernier vouloir poursuivre le déploiement de la RNT en France dans les zones frontalières et dans celle où l'offre en FM est rare. Les Indés Radios demandent la poursuite de son engagement, la précision du choix des zones et leur nombre, ainsi que le rythme des appels à candidatures. Où en est-on ? Quand la RNT deviendra-t-elle enfin une réalité conséquente en France ? Beaucoup de questions restent encore aujourd'hui sans réponses...