En 2013, les recettes publicitaires nettes de la radio sont restées stables à -0,1% sur le plan national, pour s'établir à 574 M€, selon l'Institut de recherche et d'études publicitaires (Irep) et France Pub. Cette relative stabilité du chiffre d’affaires publicitaire intervient après une longue période de recul au cours de laquelle les radios commerciales, qu’elles soient nationales ou indépendantes, ont su résister à la crise. Rappelons qu’entre 2005 et 2013, les recettes publicitaires nationales en radio ont chuté de 654 M€ à 574 M€ soit -12,2%. Le modèle économique de la radio commerciale a prouvé sa viabilité dans un contexte difficile, en permettant aux différents acteurs d’exister.
83,5 M€ de CA pour Les Indés Radios
Les Indés Radios annoncent des résultats publicitaires baissiers. En 2013, Les Indés Radios enregistrent un chiffre d'affaires publicitaire de 83,5 M€ sur le marché national et extra-local, en recul de -1,7% par rapport à l'année 2012.
Rappelons que les recettes publicitaires nationales générées par Les Indés Radios sont essentielles à la viabilité économique du secteur indépendant en radio. Elles constituent la moitié des ressources financières des 126 radios indépendantes qui adhérent au Groupement. Le cumul des recettes publicitaires nationales et locales représentent un chiffre d'affaires de 165 M€, stable par rapport à 2012.
Rappelons que les recettes publicitaires nationales générées par Les Indés Radios sont essentielles à la viabilité économique du secteur indépendant en radio. Elles constituent la moitié des ressources financières des 126 radios indépendantes qui adhérent au Groupement. Le cumul des recettes publicitaires nationales et locales représentent un chiffre d'affaires de 165 M€, stable par rapport à 2012.
Un maintien à 150 millions du plafond de concentration
Le marché de la radio privée commerciale s’est stabilisé autour de 4 grands groupes nationaux et d’un groupement de radios indépendantes. Les Indés Radios réalisent en 2013 une part de marché de 12,9% sur les recettes publicitaires nationales. "Pourquoi mettre en péril des radios qui sont écoutées chaque jour par plus de 8,5 millions d'auditeurs ? Le relèvement des seuils anti-concentration (ou la modification de la méthode du calcul du plafond actuel) encouragerait des offres spéculatives de rachat sur les principales radios du Groupement". Alors même que l’existence d’une taille critique est absolument décisif pour Les Indés Radios, dans un marché publicitaire extrêmement concentré et atone, "le modèle économique des "Indés Radios" serait ébranlé et la pérennité des radios indépendantes balayée".