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L’année 2020 a été complexe pour l’ensemble de la radio comme en témoignent les différents résultats publiés. Si les Indés Radios ont pu contenir la baisse de leur chiffre d’affaires national à 87.8 millions d’euros en 2020 versus 92.5 millions d’euros en 2019 (-5.1%), le chiffre d’affaires de la publicité locale est quant à lui en fort retrait à moins 30%, passant de 74,5 millions d’euros en 2019 à 52.2 millions d’euros en 2020, portant le chiffre d’affaires global à 140 millions d’euros en recul de 16,2% versus 2019. De tels chiffres sont préoccupants après 2019 où le chiffre d’affaires avait progressé de + 6.8% au global. Ils reflètent l’année compliquée que vient de traverser l’ensemble des médias. La baisse du chiffre d’affaires local des Indés Radios est inédite, jamais la publicité locale n’a eu à souffrir d’une perte aussi importante de son chiffre d’affaires.
Ce fort repli s’explique notamment par l’attentisme des commerces de proximité dans un contexte d’ouverture incertain et les difficultés rencontrées par les secteurs à l’arrêt comme l’hôtellerie-restauration, ou l’événementiel.
Pour Jean-Éric Valli, Président des Indés Radios : "Nos radios, dont un tiers sont présentes dans des zones de moins de 250 000 habitants, sont incontournables au quotidien dans les territoires. Elles ont répondu présent pendant toute cette période, en conservant toute la qualité de leurs programmes. Aujourd’hui, nous devons faire face à un repli sans précédent de nos recettes publicitaires locales. Si nous conservons notre puissance et contenons la baisse de notre chiffre d’affaires au niveau national, la conjoncture difficile au niveau local va durer, puisque les premiers mois de 2021 affichent toujours des résultats en net recul pour la publicité locale. Or ces recettes, réalisées auprès du commerce de proximité, représentent la moitié du revenu de nos radios. D’ailleurs, plus la radio est ancrée localement, et donc essentielle à l’activité économique, culturelle et sociale de nos villes, plus elle souffre de cette situation. Nous demandons donc instamment à l’État qu’il concrétise ses promesses d’aides. Il est temps de soutenir la culture et l’information dans les territoires".